Grand Prix du Brésil
L'hippodrome de Villeurbanne s'est mis sur son 31 pour le dernier
grand raout mondain avant les travaux du carré de soie. Hasard du
calendrier, le même jour se déroulait le même jour que le Grand Prix du
Brésil de Formule 1, ce qui n'a pas empêché les élégants de profiter du
soleil d'automne pour applaudir les chevaux côté course et les chapeaux
côté jardin.
Point d'orgue des journées de la Maison d'Amérique Latine en Rhône Alpes
présidée par Marie-Chantal Cassagnou, l'épître équestre qui
célébrait l'an dernier le Costa Rica a mis cette fois le Brésil à
l'honneur. Un dernier rendez-vous people avant la prochaine destruction
de l'hippodrome co-orchestré par Béryl Maillard, qui verra en mai
2006 l'uvre de son père parti en fumée, avant de renaître sous la forme
du « Carré de Soie ».
La pelouse regorgea donc de Monde pour l'occasion, exception faite de
Jean-Jack Queyranne et Gérard Collomb, dont l'absence a fait
à l'assemblée l'économie d'un discours. Non du fait d'un complexe social
ressenti par deux édiles au milieu de cette foule mondain, comme l'ont
sous entendu certaines mauvaise langues, mais « pour des obligations
politiques », selon Evelyne Hagguenauer, représentante du Maire
de Lyon. Sûrement les mêmes invoquées par Jean-Louis Tourraine
pour excuser son absence dans un cocktail, le soir du match OL-Réal où
il paradait à la même heure en tribune présidentielle. Heureusement la
cérémonie menée à la baguette par Carole Dufour, obligée de
ramener à l'ordre la horde de marmots piaillant sous son estrade, nous a
bien vite fait oublier leur absence.
Caïpirina,
batucada, buf churrasco et samba ont pu achever en beauté l'après midi,
et même susciter quelque vocations de danseurs, notamment chez André
Soulier et Olivier de Deyssel qui se sont trémoussés en
dodelinant de la tête au son des tambours - et surtout à la vue des
danseuses. Spectacle qui n'a en rien détourné le très sérieux Michaël
Peters de sa ravissante épouse Stéphanie, ni le très musclé
Eric Favre de Virginie Mounier.
La
projection diapos, c'est maintenant !
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