Olympique
Lyonnais : la nuit du sacre
De notre
correspondant Alexandre Mathieu
« Quand on regarde Lyon du bout du monde, on voit l'OL ! ».
Difficile de savoir qui de Gérard Collomb ou de Jean-Michel Aulas a
prononcé cette phrase qu'on croirait sortie d'un livre d'Histoire.
Toujours est-il que tous les Lyonnais qui le soir d'OL-Nice avaient la
chance d'être à Gerland n'ont vu que la fête ! Du stade au dance floor
du First en passant par les rues de Lyon et le balcon de l'Hôtel de
Ville, les Olympiens ont pu pour la dernière fois de la saison faire
vibrer leur public, au son de ce quatrième titre consécutif de champion
de France.
Si le stade de Gerland a battu ce soir son record
d'affluence et d'ambiance avec plus de 41000 spectateurs survoltés, ce
n'est pas pour l'anecdotique rencontre avec l'OGC Nice mais bien pour
acclamer de vive voix le quatrième titre de leurs héros. A commencer par
le choriste Jean Baptiste Maunier, qui avait un trou ans son
agenda après les Oscars à Hollywood et le festival de Cannes. Invité
avec ses parents qui le suivent comme son ombre, il s'est volontiers
prêté au jeu des photos, volant même la vedette à Fabrice Tiozzo !
Au club des cents, l'agitation se fait autour d'un autre invité de
marque : Sonny Anderson. L'ancien capitaine est venu « en
simple visite » pour encourager ses anciens coéquipiers et se remémorer
quelques bons souvenirs... Au milieu de la foule, on a pu distinguer
Eric Favre venu voir le match avec son fils, Olivier Bernardeau
(directeur commercial de l'OL) en grande conversation avec
Stefano Chmielewski le PDG de Renault Trucks, ou encore Gérard
Collomb qui cherchait à se frayer un chemin jusqu'au buffet !
Sur la pelouse, la fin du match marque le début des
festivités. La remise du trophée et des médailles par Jean-Michel
Aulas et Frédéric Thiriez, président de
la Ligue Nationale de Football, pluie de confettis sous un tonnerre
d'applaudissements et enfin l'invasion de la pelouse par les supporters
qui peuvent enfin fouler le terrain qui les a fait rêver pendant toute
la saison, et le tout commenté par Dominique Grégoire, speaker
officiel du club. Les organisateurs ont préparé un cocktail sous une
tente en bordure du stade pour le personnel du club et quelques
partenaires. Le temps d'une coupe de champagne avec l'équipe d'OL Média
menée par Philippe Vorburger et il est déjà temps de filer à
l'Hôtel de Ville !
De la rue de
la République à la place des Terreaux où plus de 10 000 supporters se sont massés
pour entre apercevoir les joueurs et le trophée, chaque centimètre carré
de béton est envahi par la foule. Pour éviter de reproduire la même
bousculade dans les salons que l'année dernière, le système du protocole
a mis en place un système de bracelets permettant d'éviter toute fraude
avec de faux cartons. A l'entrée Sandrine Frih et Marino
Faciolli gèrent très professionnellement le flux des invités.
Pendant ce temps Jacques Haffner fait les cents pas sur le
parvis, tandis que Max Chaoul et Roland Tchenio discutent
« décoration intérieure ».
Quand le bus des joueurs stationne enfin devant l'opéra, la
descente des joueurs donne lieu à une cohue médiatique indescriptible.
Entre photographes de supports bien souvent ennemis, l'ambiance est
électrique. Tout ce petit monde « joue » des coudes pour être parmi les
premiers sur le balcon. A gauche, Sydney Govou, Mamadou Diarra
et Florent Malouda font leur show debout sur la balustrade,
tandis qu'à droite, Grégory, Coupet, Juninho et
Paul Le Guen saluent la foule entre deux questions aux journalistes.
Au centre, Jean-Michel Aulas et Gérard Collomb mettent
l'ambiance au micro en s'improvisant speaker d'un soir ! Après avoir
reçu la médaille de la ville, il est temps de rejoindre la gare des
Brotteaux pour le traditionnel open bar offert par le club.
Après deux
semaines de fêtes et un passage bien arrosé à Saint Tropez, les joueurs
et le staff de l'OL ont déjà de l'entraînement ! Autour du président
Aulas, Olivier Blanc, Vincent Gally, Frédéric
Breiffeilh et Matthieu Malkani ont enchaîné les pas de danse
jusque tard dans la nuit. Le maire de Lyon a quant à lui préféré
regagner ses pénates et n'a pas honoré de sa présence les réjouissances.
Après quatre titres consécutifs et autant de belles fêtes, il ne manque
plus, selon les termes de Jean Michel Aulas (même à cinq heures du mat
il est au top) « qu'une épopée en Ligue des Champions ». Le lendemain
matin, pour l'enregistrement d'un Téléfoot exceptionnellement délocalisé
sur la pelouse de Gerland, les lunettes noires étaient de rigueur...
La
projection diapos, c'est maintenant !
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