Par Anna Pellissier et Morgan Couturier
Projet intégré à la future OL Vallée, le « All in Padel » s’est dévoilé plus en détails, à quelques jours de son ouverture, prévue en février prochain.
Il suffira d’un signe, un matin. Un soir, ou même d’un dîner, parfois, pour qu’un projet de grande ampleur émerge de certaines pensées. Voué à ouvrir ses portes en février 2021, si la pandémie le permet, le All in Padel goûte ainsi à ce constat, le centre sportif lyonnais ayant été créé aux détours d’un banquet « entre copains ».
« C’est vraiment une bande de potes qui fait ça ensemble. Ça part d’un dîner tout bête, où Anthony Lopes, nous a dit, on va faire un padel avec Greg (Coupet). L’idée a germé et on s’est dit, si ça vous intéresse, on fait ça ensemble », confirme Thierry Ascione, instigateur du projet avec le gardien lyonnais, Jo-Wilfried Tsonga et Johan Bergeron, champion de France de la discipline, et caution sportive du projet.
Le maître-mot : un sport ludique et accessible à tous
Débuté en août dernier, sous la houlette de l’entreprise Leos Est-Ouest, ce dernier semble s’être déjà plié à la discipline exigeante du monde du sport. Six mois à peine après le début des travaux, le All in Padel présente déjà ses six terrains, deux terrains de badminton et des vestiaires flambant neufs, seuls quelques détails, tels que la pose d’une moquette entre les terrains, de billards, tables de ping-pong et autres vélos elliptiques, restant à régler.
« Ce n’est pas un lieu anodin. Ça va être sympa. On va pouvoir créer des synergies », glisse ainsi Jo-Wilfried Tsonga, dont la proximité avec le Groupama Stadium vient exalter l’envie de développer ce projet, et ce sport accessible à tous.
« On n’a pas la prétention d’être les ambassadeurs du padel »
« C’est un sport qui gagne à être connu, qui se développe un peu partout. Je retrouve beaucoup de similitudes avec mon sport. C’est une pratique conviviale. Cela représente pas mal de valeurs que je porte. J’espère que les Lyonnais viendront nombreux pour tester un sport qui est très abordable », évoque le tennisman.
En effet, dérivé du tennis, ce sport, dont la pratique se fait quasi exclusivement en double, sur un terrain plus petit et encadré de murs, se laisse porter par une prise en main rapide, confortée par la possibilité d’utiliser les parois pour renvoyer la balle.
9€ par personne en heures pleines, 6,50€ en heures creuses, sans compter les abonnements mensuels pour jouer en illimité
« Le padel, c’est du plaisir, ça rassemble. C’est plus ludique que le tennis. C’était donc le bon timing pour développer ça, même si on n’a pas la prétention d’être les ambassadeurs du padel », complète Thierry Ascione, dont l’académie de tennis doit également s’installer à quelques mètres de là. Tout comme le City Surf Park.
Challenger dans l’âme, l’ancien sportif n’exclut pas pour autant de voir le site se transformer à l’occasion en lieu de compétitions, bien que l’objectif principal soit de proposer un emplacement de qualité. « On ne se ferme pas de porte. Si nous avons l’opportunité de se développer davantage, on le fera », poursuit-il.
Preuve en est, même handicapé par quelques soucis physiques, Thierry Ascione n’a pu s’empêcher de s’équiper et de s’emparer de cette fameuse raquette de 340 à 380g pour s’engager dans une démonstration grandeur nature. Associé à Anthony Lopes, l’ancien tennisman s’est finalement résolu à s’incliner face à l’expérimenté duo « Jo-Jo » (Tsonga-Bergeron, ndlr). Mais à en croire les nombreux sourires et le plaisir pris par les quatre actionnaires, le padel présente des qualités indiscutables. On vous laisse en juger dès que possible…
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