Kevin Parsa. « La course automobile est une vraie échappatoire » !

25 avril, 2023 | SPORT | 0 commentaires

Texte : Morgan Couturier – Révélé par sa société West Motors, dont les véhicules sportifs font le bonheur des passionnés lyonnais, Kevin Parsa se signale aussi sur les circuits. Jamais à court de défis, le jeune trentenaire s’apprête à relever le pari du rallye de Corse historique, après avoir brillé en endurance.

On pourrait croire l’homme rassasié, comblé par la vitesse de ses supercars qu’il s’acharne à dénicher et à présenter à son public. Seulement, la course automobile se chauffe d’un autre bois. Rien ne peut l’égaler, ni remplacer l’adrénaline soulevée par la chaleur d’une grille de départ, des dépassements et des podiums. Des victoires surtout, dira Kevin Parsa, dont les prouesses en Lamera Cup, sous l’égide son écurie ETC Racing, viennent apporter un peu d’essence à son moulin.

Il faut dire que l’homme est habitué à tout faire vite et bien. « J’ai toujours fait du sport automobile avec ma voiture perso », glisse le fondateur de West Motors, cette enseigne dédiée aux véhicules haut de gamme qu’il initia à tout juste 24 ans. Autant dire qu’avec le driver lyonnais, les appels s’enchaînent aussi vite que les tours/minute, lui laissant que peu de temps pour respirer.

Kevin Parsa West Motors

L’échappatoire n’est pourtant pas très loin. À Corbas, ville choisie par son écurie pour bichonner d’autres carrosses. D’autres bolides à l’intérieur gonflé par des centaines de chevaux. Un temple dédié à la vitesse, où Kevin Parsa esquisse les contours de son plaisir premier : la course automobile.

« Un hobby » initié en 2019, que l’intéressé choie aujourd’hui, sitôt les derniers jours de la semaine. Autrefois simple gentleman driver, le voilà disposé à combattre avec les pilotes les plus chevronnés, sur quelques-uns des plus illustres circuits de la planète. Spa-Francorchamps, Magny-Cours ou Le Castellet, sans oublier son circuit préféré : le Nürburgring.

« J’ai dû faire plus de 1000 tours dessus », expose cet aficionado de la course endurance. À commencer par la Lamera Cup, ce championnat qu’il sut domestiquer, au point de partager à plusieurs reprises, le titre de vice-champion avec ses partenaires de volant, Olivier Dufour et Christian Demigneux.

« C’est un hobby, je n’en ferai jamais mon métier. On est là pour se marrer »

« Au début, tu as trois secondes de retard sur les pros, tu te demandes comment ils font. Et nous, en deux ans, on est arrivé à devenir aussi rapide. C’est là que tu te dis que la progression est dingue », glisse-t-il, profitant de ce flashback pour se raviver les souvenirs de sa première expérience, dans la fournaise de Jerez, en Espagne. Une course de 24 heures, ni plus, ni moins.

« Je suis arrivé le soir des essais, je n’ai pu faire qu’une quinzaine de tours avant de prendre le départ. Il faisait 75°C dans la voiture. À la fin de mon relais, quand je suis sorti de l’habitacle, j’ai failli tomber dans les pommes », relate-t-il, tout en profitant de l’arrivée d’Adrien Lassausaie (ci-dessous), le directeur associé de l’écurie, pour vanter les mérites des mécanos.

Adrien Lassausaie ETC Racing

« Sans eux, on ne serait rien », appuie l’intéressé. Une manière de rappeler que si la passion de la course est un parfum enivrant, le Lyonnais puise sa motivation dans l’ambiance de ces rendez-vous automobiles. Dans ce partage d’une passion commune, qu’importe le niveau, les résultats ou la fortune de chacun.

« Humainement, c’est une expérience de dingue. On passe de super moments de vie. Le lundi matin, on va tous travailler, alors on est là pour se marrer », expose le jeune trentenaire. Mais en attendant de retrouver le chemin de Dardilly et de sa concession, Kevin Parsa garde néanmoins en tête, la construction de nouveaux défis.

En cette année 2023, celui-ci a choisi le volant d’une Ligier JS2 R, en course le 14 avril à Dijon. Mais aussi la puissance d’une Porsche pour aborder l’Ultimate Cup Series. Le tout, avant de s’initier aux routes fermées du rallye de Corse historique, organisé en octobre prochain. Une première « intimidante », que le pilote aborde avec ambition. Sans surprise.

« Si tu commences par du facile, ce n’est pas comme cela que tu progresses. Je veux vivre cette expérience avec le team », embraie-t-il, avant de prendre la poudre d’escampette. Kévin Parsa file à toute vitesse, laissant ses carrosses derrière lui. Le Lyonnais sait toutefois que ces adieux seront de courtes durées. Le week-end n’est jamais bien loin. Les circuits non plus. À l’West (Motors), rien de nouveau !

ETC Racing Kevin Parsa

Jeanne, la jeune mécanicienne de l’équipe

 

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/morgan" target="_self">Morgan Couturier</a>

Morgan Couturier

Le journaliste de Lyon People, c’est bien lui ! En quête de scoops, toute info est la bienvenue !

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