A Lyon, comme dans toutes les villes écolos, Noël, ça sent le sapin !

25 décembre, 2021 | lyonpeople et vous, TRIBUNE LIBRE | 3 commentaires

La tribune libre de Justin Calixte

Voilà ce que j’écrivais en décembre 2016 dans Lyon people, suite à l’installation d’une crèche à l’Hôtel de la Région par Laurent Wauquiez qui avait suscité les cris d’orfraie de l’intelligentsia écolo-gauchiste lyonnaise qui pourtant n’était pas encore au pouvoir.

« … Il faut dire que Noël, fête chrétienne célébrant la naissance de Jésus, a tendance à donner des boutons à notre intelligentsias déboussolée. Cette fête est pourtant adoptée depuis longtemps par tous, croyants ou pas ; en France, comme dans le reste du monde ; y compris dans les pays arabes ou asiatiques. « Diable ! » hurlent les libres penseurs et autres laïcards à la vue de la plus petite crèche installée dans un lieu public.

Comme si la vie de la nation était en jeu, ils font semblant d’ignorer que cette tradition perdure en France depuis des centaines d’années sans qu’elle n’est jamais dérangé personne. À croire que les Jaurès, Ferry et autres Renan étaient moins sectaires que nos nouveaux maîtres à penser. Ces islamo- gauchistes que le ramadan (par exemple) émoustille alors qu’ils font silence sur le carême chrétien. Moi, à leur place je me battrais bec et ongles pour supprimer carrément la fête de Noël (ils y pensent très fort, me dit-on).

Dans le même temps j’interdirais les cadeaux de Noël, les vacances de Noël, les sapins de Noël et autres marchés de Noël et je ferais fusiller tous ceux qui ont la malchance de se prénommer Noël. Pendant que j’y suis, je supprimerais évidemment dans le dictionnaire toutes les expressions contenant le mot Noël. Fini les » Noël au balcon Pâques aux tisons », « croire au Père Noël », les « bûches de Noël »… Comme on a interdit les « têtes de nègres » et autres « nègre en chemise ». Dans la foulée j’interdirais la galette des rois de l’Epiphanie, bien sûr, mais aussi les œufs de Pâques…

Ce monde qui prêche la tolérance devient jour après jour plus intolérant.

Et bizarrement cette intolérance vient toujours des mêmes : les ennemis de la culture bourgeoise qui voulait que l’on interdise d’interdire en 1968. Depuis, ces jeunes gens devenus vieux et ventripotents hantent encore les allées du pouvoir et influencent toujours les nouvelles générations qui à force de se débattre dans leurs contradictions, s’enfoncent dans les sables mouvants d’une réalité qu’ils refusent d’accepter. » Fermez le ban.

Eh bien, nous y sommes. Je ne croyais pas si bien dire. On a vu que depuis leur prise de pouvoir inespérée, nos Verts-de-gris ne supportent même plus la vue d’un sapin de Noël. Mais il y a pire. La commission européenne qui a dû beaucoup lire Aldous Huxley et Orwell vient de recommander que l’on n’utilise plus le mot Noël. Fini les vacances de Noël, place aux vacances d’hiver, fini les joyeux Noël, place à joyeuses fêtes… Tout cela pour ne pas heurter la sensibilité des minorités qui ne fêtent pas Noël.

Pourquoi tenir compte de la sensibilité des catholiques qui vont encore à la messe le dimanche ? Ils ne sont plus très nombreux et ne pèsent plus grand chose électoralement. Une minorité dont la sensibilité est heurtée par les décisions imbéciles prises sans vergogne par ceux que l’on a laissé accéder au pouvoir. Grisés par leur improbable succès, ils se sont attaqués à l’écolonisation de la France mais aussi, on le constate, de l’Europe et même du monde occidental qu’ils rêvent de détruire.

 

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

3 Commentaires

  1. Julien

    D accord un peu prêt avec le propos mais
    Sans qu elle n est jamais dérangé…
    Ca pique les yeux….
    Sans qu elle n ait sera plus a propos…

    Réponse
    • On avait raison. C’est le danger quand on dicte le texte. À la relecture il arrive qu’on laisse passer des énormités. Désolé ! Jus Calixte

      On avait raison. C’est le danger quand on dicte le texte. À la relecture il arrive qu’on laisse passer des énormités. Désolé !

      Réponse
  2. Jus Calixte

    A peu près, vous étiez prêt pour un sans faute

    Réponse

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