Déterminés à combattre ce qu’ils nomment le « péril vert », une trentaine de jeunes élus et responsables jeunes Les Républicains d’Auvergne-Rhône-Alpes, décident de s’engager auprès de Laurent Wauquiez pour les prochaines régionales. Un choix dicté selon-eux, par la politique économique et écologique du président sortant. Ils expliquent leur choix dans cette tribune.
« Notre région d’Auvergne-Rhône-Alpes, subit depuis désormais trop longtemps les ravages d’un écologisme qui fragilise nos territoires. L’élection des maires écologistes représente l’ouverture de la boîte de pandore. Transition écologique à marche forcée, tel est le crédo de ce fanatisme vert. Les rues de ces villes sont désormais le théâtre de la fracture entre les citoyens ; entre véhicules et piétons, sans dialogue possible.
Les maires verts, loin de s’en soucier, ont même accentué ce séparatisme en finançant avec notre argent public des associations en contradiction avec nos principes républicains – l’une d’elles dissoute depuis. Ils ont alors démontré la proximité inquiétante entre ces auto-proclamés « écologistes » et l’extrême-gauche réactionnaire. Désormais, la contagion écolo s’est rependue sur la ville de Lyon et menace toute notre région dans son ensemble.
Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a fait des mesures démagogues son cheval de bataille, maniant mieux que quiconque le dogmatisme dans ses politiques publiques.
Hostilité envers le nucléaire, menu sans viande à la cantine, écriture inclusive, refus de la 5G ou opposition au Tour de France… la candidate écologiste aux régionales n’est pas en reste non-plus. Il suffit de lire son programme pour déceler son démagogisme. L’actuelle conseillère régionale souhaite ainsi investir la somme exorbitante de 3,6 milliards d’euros dans la transition écologique, ce qui représente la moitié du budget total de notre région ! Une folie pure et un risque de faire imploser notre région.
Autant d’exemples qui nous amènent à nous engager, nous, la jeunesse d’Auvergne-Rhône-Alpes en faveur de Laurent Wauquiez.
Notre président de région a su démontrer au fil de ce mandat qu’il était la personne adéquate pour porter une région faisant face à un double défi, à la fois environnemental et sanitaire. La Région s’est ainsi saisie de l’enjeu écologique de manière cohérente et raisonnée. Cette écologie de droite comme nous la souhaitons se doit avant tout d’être dans l’acceptabilité.
Pour ce faire, il nous faut réunir les acteurs de terrain afin de concevoir une politique publique à la hauteur des enjeux. C’est exactement la démarche de Laurent Wauquiez notamment au travers du contrat « vert et bleu » qui a réuni tous les acteurs du territoire autour des sujets de la préservation et de la restauration des continuités écologiques dans les vallées alpines.
La fracture territoriale que nous promettent les écolos, nous la refusons et nous aurons à cœur de concilier les aspirations des ruraux et des urbains. Ce dialogue est nécessaire. Laurent Wauquiez s’était engagé à faire de notre région « la première région durable d’Europe » et force est de constater qu’il a réussi cet incroyable pari.
Notre écologie doit, de cette manière, faire rimer développement économique et préservation de l’environnement.
En 2017, le plus important budget de l’histoire de notre région est voté au Conseil régional en faveur de l’agriculture ; près de 52 millions d’euros avec la volonté ferme d’améliorer la compétitivité et la solidité de nos exploitations agricoles. A la fois une recherche de croissance économique mais également un gain qualitatif à l’instar du plan régional de développement de l’agriculture biologique ce qui a permis d’augmenter de 30% le nombre d’agriculteurs bio dans notre région.
Des bons produits qui profitent à tous comme le montre la démarche « la région dans mon assiette » permettant aux lycéens de notre région de se restaurer avec jusqu’à 60% de produits locaux dans les cantines scolaires. Autant d’investissements et pourtant, la Région a réussi le défi du désendettement, les futures générations n’auront pas à payer pour les erreurs de leurs anciens mais pourront à contrario investir dans leur futur. C’est par des mesures concrètes que nous éviterons le piège du fouriérisme, ce socialisme utopique.
Nous croyons fermement en une écologie de l’innovation. Ce n’est pas en s’ancrant dans la pensée de la décroissance que nous répondrons de manière efficace aux défis environnementaux.
La clé du succès se situera dans la capacité créative de l’individu, cette capacité qui a permis à l’humain de s’élever année après année. Le défi qui est le nôtre, ce fardeau de notre génération, sera surmonté grâce à des solutions innovantes et notre région se doit d’être au rendez-vous avec son histoire. Rater la transition énergétique serait une erreur fatale.
Loin des dogmes, le nucléaire est une solution indéniable au vu des avancées scientifiques significatives dans le domaine ; c’est l’énergie la plus propre. Les écologistes veulent nous amener à croire le contraire, nous devons nous interroger sur cette manœuvre, ont-ils des intérêts derrière ? Laurent Wauquiez, lui, a choisi d’élargir le développement des énergies.
Notre région est à la pointe en matière d’exploitation de l’hydrogène comme en atteste l’Ambition biogaz 2023 et le salon Hyvolution 2020, faisant le pari de la méthanisation. Il faut accompagner notre filière hydrogène locale qui, rappelons-le, représente 80% des acteurs nationaux. La consommation énergétique doit aussi être régulée. La Région l’a bien compris et a soutenu ainsi près de 100 000 chantiers de rénovation énergétique.
C’est en alliant production et respect que notre région est devenue l’une des plus avancées en matière énergétique.
Notre génération le sait, elle devra s’engager face aux défis nombreux de son temps. La quête vers une écologie pragmatique sera semée d’embûches mais nous ne céderons pas aux facilités et aux fausses bonnes idées. Nous serons présents à chaque instant afin d’aider au mieux notre région, notre pays et notre planète. Face à une écologie dogmatique des villes, nous valoriserons au contraire une écologie humaniste et collective qui ne laissera personne au bord du chemin.
Cette écologie, nous le savons ne peut être incarnée que par Laurent Wauquiez et c’est ainsi que nous soutiendrons sans retenue sa candidature les 20 et 27 juin prochains.»
Signataires
Quentin Taieb, Délégué régional Jeunes Républicains AURA
Samuel Soulier, Adjoint au maire du 6ème arrondissement de Lyon
Augustin Neyrand, conseiller municipal à Limonest
Marie-Camille Rey, Vice-présidente de la région AURA
Marie Baslan, Rdj de la Drôme et Conseillère municipale de Valence
Axel Dugua, Rdj de la Loire et Adjoint au maire de Saint-Chamond
Pauline Courtois, Rdj de la Haute-Loire
Déborah Reynaud, Conseillère municipale de Valence
Bastien Joint, Conseiller municipal de Caluire-et-Cuire
Hanane Mansouri, Déléguée nationale des Jeunes Républicains et Rdj de l’Isère
Mallaury Allard, Rdj de la Savoie
Marie Brunet, Conseillère municipale de Bron
Alexandre Despesse, Délégué national des Jeunes Républicains
Fadwa Fadhloun, Conseillère municipale de Roanne
Sylvain Dumord, Conseiller municipal de Chambost-Allieres et délégué Les Républicains de la 8ème circonscription du Rhône
Jean-Arnaud Niepceron, délégué Les Républicains de la 6ème circonscription du Rhône
Stanislas Deleuze, Conseiller municipal de Saint-Germain
Antoine Chabrillat, Rdj du Puy-de-Dôme
Valentin Goninet, Rdj de l’Allier
Pierre Chanel, Conseiller municipal de Tarare
Bérenger Gouffraud, Conseiller municipal de Valbeleix
Antoine Poméon, Rdja de la Loire
Aubin Mutter, Rdja du Rhône
Amaury Gervais, Responsable UNI Grenoble
Kévin Michallet, Conseiller municipal de Villars
Leslie Drevet, Conseillère municipale de Firminy
Matthieu Kalita, Conseiller municipal de Tassin
Aurélien Roche, RDJA de l’Ardèche
Lucas Latocca, Président-adjoint de l’UNI Lyon
Même si j’aimerai une croissance Infini, ce n’est hélas pas possible dans un monde aux ressources limitées. Il va être nécessaire de faire des sacrifices dans la vie quotidienne et ce que propose LR n’est pas du tout dans cette optique. Il sera nécessaire de limiter nos ressources, arrêter par exemple de prendre sa voiture (toujours plus grosse) pour faire 5 km mais privilégier les TC, à pieds ou modes doux. Voir utiliser des voitures en mode de partage. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ce que la droite et LREM appellent « la décroissance » et pourtant, il va bien falloir passer par là pour le bien des futures générations.