Par Philippe Dibilio
L'ancien magistrat Georges Fenech avait été réélu député de la 11ème circonscription du Rhône en 2007 puis invalidé pour une assez futile histoire de faibles dépenses de campagne réglées par un tiers, ce que la fameuse commission nationale des dits comptes ne pardonne pas.
Dès lors il avait laissé à son suppléant, Raymond Durand, maire de Chaponnay, le soin de porter les couleurs de droite lors de l'élection partielle qui a suivi. Elu sans problème Durand, qui appartient au Nouveau Centre, formation alliée de l'UMP et du gouvernement, s'en est allé siéger au groupe centriste de l'Assemblée Nationale ; jusque là tout va bien. Aujourd'hui la peine d'invalidation de Fenech prend fin, il souhaite donc reprendre sa place car, affirme-t-il, Durand lui avait déclaré alors : « Je suis là pour t'aider à une seule condition que tu reprennes ton siège dans un an ». Seulement voilà, Durand a changé d'avis et se trouve heureux dans le costume de député. Fou de rage, Fenech a profité d'une assemblée d'élus et militants UMP de la circonscription pour aller crier sa colère. Il y a dénoncé la trahison de son ex-suppléant qu'il accuse d'être absent sur le terrain dans la circonscription comme à Paris, un Raymond Durand qui ne voudrait plus démissionner à la demande de Michel Mercier, le président, centriste lui aussi, du conseil général où siège également le maire de Chaponnay. Je dois dire que je trouve assez pathétique cette réaction de Georges Fenech qui découvre un vieux classique, à savoir qu'en politique les promesses n'engagent que ceux qui les entendent.
L'histoire de la politique est en effet jalonnée de ces « intérimaires » qui oublient de rendre leur siège. C'est d'ailleurs l'inverse, lorsque la promesse est tenue, qu'il faut souligner. L'exception dans le département eut lieu dans le précédent mandat lorsque Raymond Terracher qui avait remplacé Gilbert Chabroux invalidé lui aussi pour de futiles raisons, lui « rendit » son siège au terme de la sanction. Fenech en tout cas a profité de la présence à cette réunion de Philippe Cochet, président départemental de l'UMP, pour l'appeler à la rescousse afin de faire respecter les engagements. « Je ferai en sorte » lui a répondu le député-maire de Caluire ajoutant que l'UMP ne pouvait pas travailler avec des partenaires qui ne tiennent pas leurs promesses. Le seul problème c'est que dans la précédente mandature toujours lorsque le maire de Caluire d'alors, Bernard Roger-Dalbert, centriste et fidèle ami de Michel Mercier, avait lui aussi été invalidé, c'est l'UMP Alain Jeannot qui avait occupé le siège. Et Jeannot ne l'avait pas rendu à expiration de la peine. Philippe Cochet qui a pris la place de Jeannot aux dernières municipales conservant ainsi la mairie à son parti connaît bien l'histoire et pense peut-être comme moi que ceci explique cela.
Belles histoires ……. d’amitiés en politique. Bizz
AUCUNEMENTsurpise. L’ami et l’allié d’un jour est toujours le pire enemi de demain. Quelle tristesse. Et dans tout cela où est l’engagement pour servir la cause du citoyen? La politique ne serait ce donc que servir l’ interet personnel? Mah ! Soutien total à Georges FENECH.
(texte repris) Dans les faits M. Fenech a été condamné en 2000 pour injures raciales et antisémites en public suite à un article antisémite publié dans la revue Enjeu Justice dont il était le directeur de la publication . Cet article écrit par l’ancien président de l’Assocation Professionnelle des Magistrats, Alain Terrail s’en prenait au substitut toulonnais Albert Lévy avec le commentaire suivant : « tant va Lévy au four qu’à la fin il se brûle ». Il y a cependant d’autres actions entreprises par M. Fenech qui restent inconnues du grand public mais qui n’en sont pas pour le moins inquiétantes : M. Fenech est l’un des pères de la Loi sur la rétention de sûreté adoptée il y a peu. Un de ses arguments pour défendre cette loi en est l’existence de systèmes similaires dans la législation d’autres pays démocratiques. M. Fenech a lui-même mis en valeur le « dispositif allemand ». Il écrit même « la mesure de détention sûreté (Sicherungsverwahrung) a été introduite dans le code pénal allemand en 1933 sous la République de Weimar. Cette loi a effectivement été adoptée le 24 novembre 1933 et promulguée à Berlin dans le Journal Officiel allemand du 27 novembre 1933. )(http://www.larecherchedubonheur.com/article-16856128.html) Le but de cette loi était de donner un outil pour lutter contre “les récidivistes dangereux” afin de permettre “la sécurisation de la société”. Le chancelier allemand à cette époque était Adolf Hitler qui a paraphé la loi. Elle bien entendu été modfiée depuis, cependant son concept reste le même et c’est là-dessus que se fonde M. Fenech dans son rapport.
mr fenech, moi qui vous a bien connu,vous etes ce qu’il y a de plus nuisible pour notre société et tout ce qui vous arrive dans votre vie n est que justice,vous etes une personne extremement malhonnete et de dangereux,j’espere que bientot vous ne serez qu un mauvais souvenir pour notre société et que vous irez prendre votre retraite dans un aure monde.