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Le Courrier des lecteurs

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Où se trouve la sculpture

la plus laide du monde ?

 

Par les bons soins du maire, Gérard Collomb, elle est à Lyon... Cette chose informément moutonnière, est-elle en train de mettre bas ou fait-elle sa caque ? Et oui, à Lyon depuis des lustres, mon cadet, on caque, et n'importe où. Dans quel esprit dégénéré est née l'idée de traduire aussi stupidement l'histoire de ce lieu nommé Pont Mouton en souvenir des colonnes d'ovidés qui montaient au sommet de la colline vaisoise pour être abattu, leurs peaux étant ensuite traitées dans les tanneries du quartier. A Vaise, on vivait de la boucherie, de la peausserie. Fils de boucher, Antoine Berjon, le célèbre peintre de fleurs, naquit ici, et une rue porte son nom. L'odeur fut toujours pestilentielle, et Mourguet faisait dire à sa marionnette; Guignol : "Oh! pauvre ami de Vaise." 99920€ pour célébrer de façon aussi primaire le passé d'un village lyonnais. Tout cet argent pour irriter les commerçants locaux et décevoir les électeurs de Gégé.

 

Après les guinguettes et autres célébrations festives, Gégé fait la fête aux moutons. Prononcer moutonsses pour vous mettre dans l'ambiance de cette horreur en acier galvanisé. Les pauvres bêtes semblent crevées, mais dans un ultime tressaut d'agoniques, elles se roulent au sol, sautent fébrilement, pendant que l'une d'elles se masturbe, une autre entre deux vins entonne un chant désespéré, peut-être l'Internationale. C'est ridicule. Le traitement est grotesque. Pourquoi n'a-t-on pas solliciter Régis Neyret, habitué à compter ses moutonsses sur son nuage ?  Fallait-il dérober à de malheureux bergers landais leurs échasses et les enduire de peinturlures que les premières pluies réduiront au néant ? Hubert Laferrière le maire de l'arrondissement, le célèbre cousin Hub, le copain inculte de Gégé, a-t-il des responsabilités dans ce choix ? Quel cerveau tordu a pu prendre du plaisir à torturer infiniment ce lamentable métal ?

 

Attention aux enfants, l'affaire est dangereuse. Il y aura des blessés et ce sera la vengeance des moutonsses vaisois dont on rira à Paris, à New-York et sur Internet. Après les lionssses, les moutonssses, voici la fête des ringards socialos qui continue. Pas de doute, nous méritons le premier prix. L'Gégé, il veut une ville image exemplaire du XXIe siècle. Gégé, là, faudrait peut-être arrêter de torturer les animaux. Au secours la SPA ! Au fait, j'ai beau chercher, personne à part Gégé n'en veut de ces moutonsses. L'Patrice Béghain m'a dit : " Que nenni, moi, j'suis prudent avec les bêtes. Ni moutonsses, ni lionsses." L'Yves Fournel m'a désigné son collègue de l'urbanisme avec un pauvre sourire qui lui faisait la tête d'Henri Béraud revenant du bagne. J'ai vu le Gilles. Gilles Bugna, la barbiche verte, toujours positif, du genre qui recompte ses doigts après vous avoir serré la main, qui n'était au courant de rien. « Y'a bien eu un concours ? » qu'il m'a lancé dans un grand sourire. C'est pas certain, mon bon, puisque personne n'est au courant. En tous cas, la place de Vaise, elle est bien moche, et presque cent mille euros. Et y parait même que dans trois ou quatre ans, on foutra tout par terre pour réaménager le carrefour. Ca coûtera bientôt plus cher que les torchis de la Cité de la Création, de Gilbert Coudène, le clown barbouilleur. De qui qu'on se moque les gones ? Le Gégé, ils les z'aime les moutonsses. Et puis, c'est pas un regratier comme le méchant Babarre. Les sous, ils les aiment bien, mais il les laissent filer quand même. Peut-être au nom de la Démocratie. Allez-y savoir, comment que ça marche les affaires en territoire socialiste.

Alain Vollerin, le 16 février 2005


A suivre, Droit de réponse Gwendal Pezerat
 

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