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Les humeurs de Justin Calixte

Chronique satirique du 3 novembre 2003

 

 

Alléluia

Hosanna ! Alléluia ! Louanges  au plus Haut des Cieux ! Gégé 1er ou encore « Ubu de lui-même » a retrouvé le sourire. Au grand soulagement de son cabinet qui, depuis quelques temps payait chèrement la mauvaise humeur de l’encore maire. Chacun avait sa petite idée pour expliquer les colères répétitives de Gérard Collomb qui ne quittait sa mine renfrognée qu’en présence de ses amis plumitifs à qui il convient de ne pas montrer la moindre faiblesse. Inutile de dire que son sourire crispé ne trompait personne, excepté peut-être Chaslot mais on le sait, le « commissaire politique » de Lyon Capitale ne manque pas d’excuses. Chacun, disais-je, y allait de sa petite explication. Pour l’un, il fallait chercher du côté de Caroline qui joue de plus en plus les « Madame de Maintenon » au point d’indisposer certains adjoints et quelques membres du cabinet qui en ont ras la casquette des conseils et même des ordres de la mairesse.

 

Une autre dame pipi du cabinet (il faut dire que la dame en question qui fait partie de la vieille garde de Gégé, déteste Caro la jeunette)  rajoute que les examens de la candidate à l’ENA ne se seraient  pas passés aussi bien que souhaité. On me permettra de faire un petit aparté. Plusieurs internautes m’ont demandé pourquoi je ne divulgue pas les résultats de Caroline. Je dois avouer que « ma source » est actuellement tarie. Conséquemment, je ne peux vous dire si la femme de Gégé a  été reçue. On peut cependant penser que la presse lyonnaise qui ne peut rien refuser au maire par les temps de disette publicitaire que l’on connaît, n’aurait pas manqué de chanter les louanges de Caroline si elle avait réussi. Mais bon ! Attendons, on finira bien par savoir. Fin de l’aparté. D’autres expliquaient la mauvaise humeur de « not’ bon maire » par des problèmes de santé, d’autres encore racontaient que la paranoïa de Tête commençait a sérieusement échauffer les oreilles de Gégé. D’autres mettaient ça sur le compte de plusieurs ratages en matière de communication et surtout sur les difficultés rencontrées pour faire aboutir les projets mal préparés.

 

La vérité était beaucoup plus simple. Contrairement à ce qu’il prétend dans ses discours officiels, il craint comme la peste l’arrivée de Perben. Collomb sait mieux que personne que ce n’est pas la gauche qui a gagné les dernières élections mais la droite qui a tout fait pour les perdre. Il sait aussi que, si son image personnelle est encore plutôt bonne, ce n’est pas le cas de ses alliés de gauche. Il constate également que l’ultra gauche progresse à grande vitesse. Il sait aussi que ceux qui au centre ou à droite, avaient répondu à ses œillades prennent un peu de recul depuis qu’ils savent la venue du Garde des Sceaux. Certains même qui avaient presque franchi le Rubicon pour le rejoindre bientôt officiellement, freinent actuellement des 4 fers. D’où la tronche en biais de Gégé.

 

Heureusement la semaine dernière, le coup de gueule de Bayrou qui risque d’affaiblir considérablement la droite et le centre, a complètement ragaillardi « not’ bon maire ». Anne-Marie Comparini quant à elle, fait grise mine. Elle pourrait bien, si elle s’écoutait, envoyer tout péter et retourner à ses lectures. Collomb boit du petit lait au point que, s’il le pouvait, il mettrait bien les voiles avec Gérard Angel (malheureusement Caro ne voudrait pas, elle le déteste) pour une régate qui mènera le journaliste placardisé sur l’Atlantique à partir du 15 novembre. Ca se passera sur le bateau de Maurice Crozet.  Ce qui prouve qu’Angel est plus téméraire qu’on ne pouvait l’imaginer

 

 

Laissé pour compte

Le Nouvel Observateur s’intéresse à la cuisine politique lyonnaise. Au point d’envoyer 3 journalistes pendant 8 jours pour enquêter sur les petits secrets de nos gauches et de nos droites du coin. Bizarrement, Marmoz, qui pourtant est « localier » de l’hebdomadaire n’est, semble-t-il pas consulté. Serait-il suspecté de manquer d’objectivité ? Je ne peux le croire tant son intégrité est connue. Le pauvre garçon, si on en vient à l'empêcher de faire des piges dans un journal de gauche… va finir par espérer le retour de Michel Noir. Il pourra lui réécrire ses discours. A moins que son pote, l’approximatif Agostino lui tende une main secourable pour jouer d’un « Clairon » à bout de souffle. Pauvre Marmoz, pauvre misère ! Difficile d’être quand on n’a jamais été.

 

Enfin, moi ce que j’en dis !



 

 à suivre, la Chronique du 27 octobre