Marie
Rigaud s'attaque à big Apple
Un petit bilan du dernier Printemps de Pérouges ?
C'était un anniversaire puisque vous n'êtes pas sans savoir que la dernière
communication affichait un joyeux «happy birthday» pour ses 10 ans qui a fait 15
000 spectateurs en s'affichant avec de beaux jeunes hommes comme Raphaël, des
femmes volubiles comme Marianne James, des stars internationales comme Al
Jarreau. L'accroche c'était «De la cité médiévale à la cité internationale» avec
l'opportunité de faire le premier concert dans ce magnifique amphithéâtre, ce
qui a marqué en tous points l'histoire de ce Printemps. On veut s'affirmer comme
un festival créatif mais qui peut aussi avoir des ambitions, de l'audace avec
les sites inhabituels par exemple.
Comment s'annonce l'édition 2007 ?
Forcément bien mais le challenge consiste à faire aussi bien qu'en 2006, à se
distinguer de ce qui se fait à l'extérieur car le marché lyonnais commence à
être saturé au niveau culturel. Ce qui est un bien car il y a une force de
proposition importante, mais donc forcément beaucoup de gros festivals. Et il
faut que nous, encore petit chaperon rouge, ne nous fassions pas bouffer par le
grand méchant loup en essayant d'être en amont sur des artistes coup de cur.
D'ailleurs une de nos affiches l'année prochaine sera Grand Corps Malade qui
fait du slam et que nous aurons en exclusivité.
On vous prête de nouvelles lubies... Vous allez poser nue à la Une d'un
magazine ?
Si c'est la Une de Lyonpeople, je suis partante ! (rires)
Vous vous êtes entichée de New-York au point de vouloir y monter un festival...
Effectivement, je suis avec assiduité les concerts du Radio City Hall, j'ai eu
la chance récemment d'y voir le dernier concert de la tournée de Charles
Aznavour, avec Liza Minelli dans la salle. C'est aussi là que l'année dernière
je suis allée convaincre Nathalie Dessay de faire l'ouverture de l'édition 2006.
J'ai eu l'occasion de rencontrer un réseau francophone riche et abondant cet été
et à force de discuter avec des acteurs de la vie culturelle ou économique, je
me suis dit que je pouvais exposer pour un week-end des artistes chers à mon
cur qui font ce qu'on appelle du stand up, je pense notamment à Marianne James
qui pourrait, pourquoi pas, être l'ambassadrice de cette première «french touch»
de New York qui aurait lieu fin octobre 2007.
« Que ne ferait-elle pas pour faire parler d'elle ! » vont encore raconter
vos détracteurs...
Mais point du tout, je
suis d'une discrétion absolue! (rires). Je suis animée par la recherche
d'excitant, de moteur dans la vie. Il faut que j'avance, je n'ai que 34 ans. Je
ne vais pas m'installer dans une routine. J'aime effectivement me mettre en
scène et ce n'est pas prêt de s'arrêter, j'ai cet amour de la scène, que ce soit
de chanter ou d'être sous les projecteurs. Il faut l'assumer, c'est vrai.
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