«
Mon nom est Schiff, Fabrice Schiff... »
Par Marie Hess
C'est en simultané avec la sortie de «Casino Royale» que Fabrice Schiff propose
une rétrospective photographique du fameux numéro 007. 35 photos des acteursvus
à Cannes ou à Deauville-- ayant incarné l'espion le plus célèbre recouvrent les
murs du hall du cinéma. Zoom sur une expo-hommage, d'un fan à son idole.
Cela fait désormais huit
ans que Fabrice Schiff expose diverses photographies au cinéma Pathé, mais cette
fois-ci, c'est du James Bond. «Je suis un fan absolu», avoue-t-il avec
les yeux brillants d'un homme resté grand enfant. Et on le comprend. Le succès
du personnage créé par Ian Fleming il y a plus de 50 ans ne se dément
pas. Selon le quotidien indien The Times of India, «la marque est Bond et
le logo 007». Le journal attribue, en outre, le secret de cette popularité sans
faille à «l'incroyable manière dont ce héros a été adapté aux évolutions
géopolitiques et sociales». De la passion de Fabrice Schiff est donc née
l'exposition. C'est en réalité sa seconde exposition sur James Bond. Il avait eu
l'idée de la première en 2002, lors de la sortie de «Meurs un autre jour» avec
Pierce Brosnan (James Bond de 1995 à 2002). Le photographe avait alors
également, en parallèle, publié un ouvrage recensant ses plus beaux clichés sur
les différents visages du personnage. Le livre s'intitule sobrement «James», et
est toujours disponible au prix unitaire de 12 euros. Les photographies, quant à
elles, sont également à vendre, sur place ou via une commande, auprès de
fabschiff@netcourrier.com, ou bien sûr
Fab@lyonpeople.com.
La galerie de portraits
s'intéresse aux acteurs ayant, selon Fabrice, le plus fortement incarné l'agent
secret. Parmi eux, il y a bien sûr Sean Connery, l'emblématique, le
mystérieux (James Bond de 1962 à 1966, puis en 1971 et en 1982), ou encore
Timothy Dalton (1987-1989). Mais le photographe verra réellement éclore sa
révélation en regardant «L'espion qui m'aimait», avec Roger Moore. «Un
grand moment», souffle-t-il. Dans l'exposition de Fabrice Schiff, il y a
James Bond. Mais il n'est pas tout seul. Il y a les héroïnes, les «James Bond
Girls». Et également celle qui aurait pu en faire partie mais qui n'a pas pu
--ou pas voulu, on ne le saura jamais--, la Reine Mère! Clin d'il furtif mais
efficace à celle qui est évoquée dans chaque épisode de la saga, James Bond
étant «au service de sa Majesté». Les «James Bond Girls» ne sont pas en reste.
Pour n'en citer que quatre: Teri Hatcher dans «Demain ne meurt jamais» en
1997, Sophie Marceau dans «Le Monde ne suffit pas» en 1999 et Halle
Berry dans «Meurs un autre jour», en 2002. Sans oublier la désormais célèbre
Caterina Murino dans «Casino Royale». Enfin, si vous croisez Fabrice
Schiff au détour de l'exposition, demandez-lui son avis sur le dernier James
Bond. Toujours aussi enthousiaste, il vous répondra:« Je l'ai déjà vu deux
fois. Il a certes été beaucoup critiqué, il reste un bon cru. A voir! Car même
si les gadgets sont un peu moins nombreux, les femmes sont toujours aussi
belles!» C'est dit ! |