Herrenschmidt succède à de
Kermel
De notre correspondant Mehdi
Olivier de Kermel s'exile à Rabat, au Maroc, laissant André
Herrenschmidt - fraîchement débarqué de Paris - prendre les rênes du
Hilton : la passation de pouvoir s' est déroulée de façon solennelle (voir
chronique). Quelques questions se posent
alors pour tout Lyonnais qui n'aime pas trop le changement : « Qui est ce
Monsieur Herrenschmidt ? » et « Pourquoi Olivier part-il ? ». Votre hebdo
d'investigation s'est penché sur la première de ces questions laissant l'autre
aux journalistes « à sensation ». On ne va se mettre à manger de ce pain là,
non ?
André H. « passe les premières années de
sa vie en Angleterre, en France et en Suisse »,
et le Franco-britannique possède un CV relativement fourni. Jeune étudiant, il
commence sa vie d'homme par un tour du monde en auto-stop. Herrenschmidt en 7
dates qui se déclinent à l'international :
1986 - obtention de son diplôme à la très
fameuse école hôtelière de Lausanne.
1987 - il est appelé par Ikéa pour lancer un
nouveau concept de restauration
1989 - il ouvre son restaurant à Londres qu'il
tiendra pendant 5 ans
1993 - il intégre le groupe Hilton et occupe
durant 3 ans le postes de responsable de la restauration des hôtels en Egypte à
Sinaï
1996 - direction les Emirats dans l'organisation
de grandes réceptions princières
1999 - Jet set et grand luxe pour son premier
poste en tant que Directeur à Dubaï
2000 - Retour en France et direction du Hilton
Paris
Après un second tour du monde, André
Herrenschmidt vient dresser son campement dans les délicieuses suites... de la
Cité internationale. On peut se demander s'il bénéficiera à terme de la même
notoriété que le très apprécié Olivier de Kermel qui, en quittant la capitale
des Gaules, sera désormais bien difficile à paparazzer... Un grand moment de
solitude - pour nos boîtiers Canon et
Leica - qui réjouit les mauvaises
langues : ODK tout juste envolé que déjà, la ville s'étourdit de petites
mesquineries... du genre : « Lyonpeople.com va t-il s'en remettre ? »
(sic)
Il faut bien avouer que si Catherine Bonhomme
décidait, elle aussi, de lever le camp, on serait très mal...
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