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/ LES GENS


11 février 2002

 

Anconina ne joue plus les fanfarons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




De notre correspondant Julien

Passant de la fripe au revolver, la meilleur arme d'Anconina reste sa frimousse. Quand il n'est pas entouré de ses amis, il fait grise mine. Le fils adoptif du sentier réapparaît dans les salons du Sofitel afin de promouvoir le dernier film policier " Gangsters " d'Olivier Marchal. Le businessman du vêtement se transforme en gangster sanglant le temps d'un film plutôt réussi. Il conserve néanmoins un air de " mafiaboy " qui n'effraye plus personne.

 

Richard naît à Paris en 1953. Délaissant l'école à 14 ans, il enchaîne les petits boulots et découvre le goût du comique dans un camps de vacances du troisième âge où il est animateur. Sa vocation de comédien lui apparaît dès lors incontournable. 

 

Les années 70 lui apportent les rôles " d'arabe de service " dans des petites pièces de théâtre. Sa carrière démarre vraiment avec " Tchao Pantin " de Berri (ci-dessus). Il donne ainsi la réplique à Coluche et décroche le César du meilleur espoir et du meilleur second rôle. En 1988, " Itinéraire d'un enfant gâté " connaît un énorme triomphe auprès du public. Mais il faut attendre 1996 avec " La vérité si je mens " pour remettre Richard à la mode. La suite du film constitue un des plus grands succès de 2001. 

 

En 2002, il partage la tête d'affiche de " Gangsters " avec Anne Parillaud. Ce film policier ballote notre star entre flics et voyous. Depuis " La vérité si je mens ", Anconina a démultiplié sa côte de popularité. L'an dernier, Richard et l'équipe du film présentaient à Lyon le dernier carton du cinéma français. 

 

Descendus en bande, ils poussaient le verbe haut, façon sentier (voir chronique). La bande se lâcha totalement pendant la tournée des pubs lyonnais. La discrétion n'était pas de mise. A l'instar de Gilbert Melki, notre héros fait preuve cette fois-ci d'une certaine retenue. Privé de ses acolytes, l'acteur semble bien réservé. Au moment des traditionnelles libations, l'acteur commande un... jus de tomate assaisonné de « sel de coriandre et d'épices ». Avant de tremper les lèvres, il s'assure une fois de plus auprès du serveur que l'indispensable sel de coriandre est présent dans le divin cocktail. Quand on dit que les acteurs sont à prendre avec des pincettes, il ne s'agit pas d'un vain mot.

 

La presse lyonnaise marque surtout son intérêt au réalisateur et à Anne Parillaud qui se fait si rare. Anconina s'ennuie fermement. Il n'hésitera pas à couper la parole à la belle actrice afin de tenir le crachoir et s'imposer. Les journalistes doivent comprendre qui est la star. 

 

Chassez le sentier, il revient au galop. Les mauvaises habitudes ont la peau dure. Ceci explique sûrement les rôles de bad boy tenus par le comédien. Tout le monde s'accorde à dire qu'il a la tête de l'emploi. Peu de gens avouent qu'il en a aussi le tempérament. Son fond de commerce prospère brillamment depuis " La vérité 1 ". " Gangsters " fera-t-il un carton au grand bonheur du comédien ? Une affaire à suivre.
 


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