Visite royale en terres lyonnaises
Répondant
à l'invitation du cercle légitimiste « Présence du Souvenir
Bourbonien » présidé par Yves Bruyas, le prince
Louis a honoré
de sa présence la capitale des Gaules pendant deux jours.
Faut-il voir là
les conséquences de sa récente médiatisation, toujours est-il que l'aîné
des Bourbons a reçu de la part des Lyonnais un accueil chaleureux et
populaire. Dans l'après-midi de vendredi, le Prince et sa délégation
étaient conviés sous les lambris dorés de l'Hôtel de ville par
Raymond Barre. Le maire de Lyon s'est entretenu pendant une demi-heure
dans son bureau avec son hôte avant de laisser André Maréchal faire les
honneurs du palais municipal... Il ne manquait que Stéphane Bern...
Une
bonne nuit au Carlton était indispensable en préparation de la
journée marathon qui attendait le Prince, samedi. Le plus gros « morceau »
étant la messe commémorative du mariage d'Henry IV en la primatiale
Saint Jean, parée pour l'occasion d'immenses bannières fleurdelisées.
A 11 heures tapantes, politesse des rois oblige, le jeune prétendant au
trône de France a pris place dans le cur de la cathédrale. Dans son
allocution, le révérend Paul Chaniac, recteur de la primatiale, a rendu
un hommage solennel à Louis XVI « le lys ensanglanté »
ainsi qu'au père du jeune prince, le Duc d'Anjou et de Cadix « le
lys trop tôt brisé » décédé accidentellement aux Etats-Unis
en 1987. « Vous portez en vous l'espérance de la jeunesse ! »
a conclu le chanoine.
En
observant les travées combles de la primatiale, il était étonnant de
constater la présence de nombreux jeunes parmi l'assistance. La fine
fleur de la noblesse lyonnaise avait elle aussi fait le déplacement.
Sur
le parvis, assailli par ses admirateurs, le Prince, âgé de 26 ans -
et dont le physique de play-boy ne passe pas inaperçu - a reçu
une ovation populaire et a signé des dizaines d'autographes, pendant
que sonnaient les trompes de chasse des hommes de La Diane lyonnaise.
Après avoir déjeuné au Cercle de l'Union, le Prince a été
accueilli en fin d'après-midi à Marcy l'Etoile par Charles et
Alain Mérieux.
Dans
une république salie quotidiennement par les « affaires », le
sentiment royaliste fait un retour en force... même dans le show-biz. Le
prince Louis est d'ailleurs le parrain de la fille aînée de Thierry
Ardisson.
L'animateur de télévision a été le premier à faire son
« outing » monarchiste en 1986 : « On le voit
bien en ce moment avec tous ces hommes politiques qui détournent de
l'argent. Le roi est riche au départ, il a des châteaux. Il n'a pas
besoin de piquer dans la caisse, de piquer de l'argent sur les lycées
de nos enfants pour financer sa campagne électorale... » a-t-il
déclaré dans Zone Interdite sur M6.
Comme dirait mon père,
ça coule de source !
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