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/ LES GENS

16 septembre 2002

 

Petite forme pour notre Johnny national !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



De notre envoyé spécial Julien
 

Le petit monde de la presse locale est en émoi depuis l'annonce de la venue de Johnny Hallyday. Cette star nationale déplace les foules depuis plus de 40 ans. Tout le monde s'arme généreusement d'appareils photos et de caméras pour lui souhaiter la bienvenue. On oublie pour la circonstance les confortables salons du Sofitel au profit d'une vaste salle de conférence.

 

L'arrivée tardive de l'idole des jeunes soulève un nuage de photographes bien équipés. Une trentaine journalistes, tels des fans, assaillent le héros au grand cœur. La sécurité pourtant présente peine à dissiper ce nuage étouffant de paparazzis. Initialement aucune photo ne devait être prise. Cette mesure utopique fut vite abandonnée, surtout lorsque l'on connaît la détermination de certains photographes lyonnais !

 

Afin de rétablir l'ordre, Joël Luraine se retrousse les manches et écarte avec tact les photographes qui accaparent la gloire nationale. Il donne rapidement la parole aux journalistes afin que la conférence commence. Attention, des pointures du cinéma accompagnent le mythique chanteur. Jean Rochefort et le réalisateur Patrice Leconte se trouvent pourtant occultés. Ils retrouvent une place de choix avec les questions parfois pointues de certains chroniqueurs mélangeant passion et profession. Tant pis pour le rocker !

 

Le réalisateur dévoile sa première rencontre avec le chanteur. Une seule phrase suffit à convaincre Leconte de le filmer : « Un jour j'aimerais être filmé par toi » lui lance l'ex yéyé lors d'une soirée de remise de César. Johnny en a rêvé, Leconte l'a fait ! 

 

Le réalisateur profite du physique « westernien » de son acteur. Il décide de l'opposer au très distingué Jean Rochefort. Un contraste saisissant mais plutôt intéressant dans cette dernière oeuvre « L'homme du train ». Les deux acteurs se sont rapprochés sur l'écran comme dans la vie. Tout les oppose mais une connivence et un respect se sont installés entre ces monstres du show-bizz. Jean Rochefort va t-il changer son fusil d'épaule pour devenir la nouvelle égérie des nuits tropéziennes ? Hypothèse peu réaliste mais on a vu pire...

 

Un chroniqueur parlant de la ville dans lequel se tourne le film lance l'idée d'Annonay -ville morte. Ce qui ne manque pas de faire sourire toute la salle sans que son auteur l'ait réellement désiré.

 

Une réflexion mal vue du réalisateur qui apprécie le charme et le calme de cette petite bourgade ardéchoise. Johnny qualifie même cette ville de reposante. Pas de paparazzi en chasse dans cette contrée ? Cette idée de ville morte provient du dossier de presse. S'agissait-il d'un test pour vérifier les réponses du réalisateur ? Ce dernier se revendique provincial et rejette son côté show-biz parisien. Un comble car le concept même de provincial vient de Paris. De qui se moque-t-on !

 

Il se fait tard et la conférence de presse est abrégée. Cela tombe bien car Johnny ne semble pas en grande forme. L'équipe du film prend la direction du 8éme étage afin de s'offrir une petite collation. Mario Gurrieri invite généreusement, après avoir récupéré les affiches du film dans la salle, ses confrères afin de trinquer avec son « pote » Johnny. Une petite escouade de photographes se forme afin de rejoindre le 8eme étage, qui est aussi le 7eme ciel de nombreux fêtards lors des soirées Before. L'équipée sauvage se termine en attente interminable devant un salon réservé et interdit d'accès.

 

Certains pensent se faire dédicacer des veilles photos de la star ou des pochettes de CD. Mario s'introduit dans le salon mais reste bloqué au bar avec une belle interdiction de photographier son pote !
 


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A suivre, David Guetta : « Créer un 2e Pink Paradise à Lyon ? Pourquoi pas ! »

 

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