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18 février 2002

 

Jamiroquai ou la Sucess-Story d'un toqué !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Propos recueillis par Philippe Rejany

Qu'on se le dise : Jamiroquai n'est pas homme à compromis. Il n'aime pas les interviews et les Etats-Unis. En revanche, il aime les belles voitures, les grands manoirs... et les petites françaises.

 

Quand on sait qu'il est célibataire depuis quelques semaines seulement, Jay Kay n'a pas eu de mal à drainer un public largement féminin lors de son passage à la Halle Tony Garnier. Ce qui expliquerait également la présence d'une superbe blonde devant sa loge qui attendait fébrilement la fin de l'interview. L'homme au chapeau collectionne les toques, pas les vestes... Il serait d'ailleurs considéré comme un tombeur hors-pair outre-manche, qui accumule les aventures dans le Show-Biz (sa dernière conquête officielle n'est autre qu'une présentatrice de MTV).

Pour le reste, l'Iroquois ne mâche pas ses mots : il vole dans les plumes des américains et de leur protectionnisme exacerbé et déterre la hache de guerre quand on lui parle  d'écologie : Heureusement tout se termine toujours par un bon calumet...

 

De la fumette à la chansonnette...

 

5 albums, 16 millions d'exemplaires vendus dans le monde, des tournées marathon... Si Jason Kay (son vrai nom) est aujourd'hui une star internationale qui habite un immense manoir près de Londres et roule en Ferrari, sa jeunesse ne fut pas vraiment celle d'un golden Boy. 

 

Le Space Cow-Boy était à l'époque plus connu des services de police que du grand public. Il aurait même eu quelques altercations avec les forces de l'ordre en raison de son petit commerce d'import-export de cannabis monté en banlieue londonienne. Un temps aujourd'hui révolu. Du petit dealer de coin de la rue au statut de star internationale, l'ascension a été fulgurante. Interview.

 

Connais- tu Lyon ?

Pas vraiment ! Je sais simplement qu'il y a une cinquantaine d'années un gars qui s'appelait Klaus Barbie pendait des gens de la résistance aux lampadaires. C'est pas le mec que je préfère...

 

Comment te prépares- tu avant de monter sur scène ?

Rien de particulier...Je fume un joint et c'est à peu près tout. C'est indispensable pour survivre à la tournée. En fait, plus que le show c'est le fait de voyager tout le temps qui est très fatiguant. J'ai fait 3 ou 4 trajets de 15 heures consécutifs : c'est comme si tu allais en Thaïlande tous les jours... en plus je voyage en bus : c'est pas vraiment glamour !

 

Bon et comment ça se passe avec les Françaises ?

Je les adore. Je pense que je vais en voir une demain...

 

Tu la vois avant ou après le concert ?

En général avant : je fais toujours l'amour avant de monter sur scène.

 

C'est plus facile maintenant pour toi avec les filles...

Pas sûr. Je dirais même que c'est plus difficile de trouver une fille bien. A 80% elles sont plus intéressées par Jamiroquai que par moi.

 

Tu fais un peu de sport pour garder la forme ?

Non, j'ai pas vraiment le temps. Quand j'aurais fini cette tournée, je prendrais une année sabbatique. Mon boulot me prend tout mon temps. J'enregistre et je répète chez moi. D'ailleurs tout le groupe vient bosser chez moi : ils commencent à me prendre la tête... Moi je ne vais jamais chez eux me servir dans leur frigo (rires) !

 

Il paraît que ton dernier clip (« You give me something ») a été censuré en Angleterre...

Non, je vois à quoi tu fais allusion. En fait, dans ce clip je tape sur un paparazzi : je pensais que ce serait drôle, mais je me suis trompé. Comme je suis en procès en ce moment avec un photographe qui porte plainte contre moi pour agression, çà n'a pas été vraiment du goût de mes avocats... Ils ont préféré que je retire ce passage.  

 

Mais tu sais, quand je vois comment çà se passe, ça me fout les boules ! Quand « Space Cow-Boy » est censuré aux Etats-Unis parce qu'on montre quelques feuilles de Marijuana, alors qu'on voit des clips plein de mecs qui fument des joints, armes à la main et entourés de salopes à moitié à poil, çà me fait marrer ! Moi si je faisais un clip en voiture sans mettre ma ceinture, ce serait censuré ! Le vrai problème, c'est qu'aujourd'hui tout est contrôlé par les États-Unis.

 

Tout est allé très vite pour toi depuis ton 1er album. Trop vite peut-être ?

Non, je ne pense pas. Je suis quelqu'un de très impatient. Quand je regarde en arrière, j'ai l'impression que c'était hier...

 

Comment te vois- tu dans 10 ans ?

Je me vois continuer à faire des disques ! Il faut dire que j'ai le privilège de devoir 7 millions de livres à Sony. C'est un vrai privilège que j'aimerais beaucoup partager, crois-moi ! 7 millions de livres, tu te rends compte !

Alors, la prochaine fois que quelqu'un me dit que je vis comme un nabab en ne faisant que chanter, je lui mets mon poing dans la figure...
 


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A suivre, Anconina ne joue plus les fanfarons... 

 

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