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/ LES GENS


22 octobre 2001


Karim,  business man du Fish !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


De notre correspondante Alexia de Santis


A l'occasion d'un apéro ou d'une soirée étudiante au Fish vous avez sans doute du le croiser, un verre à la main, le téléphone vibrant et le sourire « ultra-bright ». Qui ça ?
Karim ... Karim du Fish bien sûr ! Le commercial du Fish et du First. Sa particule il la doit à son attachement pour la péniche mais aussi parce qu'il est pour les étudiants et la clientèle d'entreprise leur intermédiaire attitré. Une sorte d'Isaac façon « La Croisière s'amuse », serviable, professionnel et attentionné... la moustache et le nœud pap' en moins !

 

Depuis les trois ans qu'il travaille au Fish et côtoie tous les mercredis et jeudis soirs le beau monde étudiant, Karim n'est pas encore faluché ! Et pourtant il mériterait sa tête pleine de pin's. Ce célibataire de 28 ans, originaire de Tassin la Demi-Lune, a toujours connu le Fish et ses capitaines : Dominique Lafoy et Jean-Paul Donjon

 

Pendant ses années estudiantines d'abord, il venait danser et siroter des whisky coca (sa boisson préférée) dans le premier bar à thème ouvert par Dominique Lafoy : le Gnôme et Rhône. Puis après quelques années passées à La Poste en tant que cadre commercial, il veut « bouger » et rejoint l'équipe au B52 et à L'Oxxo. Enfin, commence l'aventure du Fish qui, à son arrivée, n'était pas encore un produit étudiant.

 

Petit à petit il amorce le virage en prospectant et en entrant dans le réseau des nuits étudiantes pour faire de cet établissement le lieu de rencontre, de divertissement et de beuverie des faluchés et compagnie...

 

Aujourd'hui le Fish, c'est plus de 80 soirées étudiantes par an. Une clientèle à part entière que Karim bichonne tout particulièrement. Si la péniche bénéficie de nombreux atouts comme son cadre, sa réputation... elle a l'avantage d'attirer toutes les cibles (étudiants, entreprises, VIP, clientèle apéro) et de diversifier son activité. « Il est vrai que contrairement à d'autres établissements qui ont cette étiquette de boîte étudiante le Fish a une clientèle mixte. Et les étudiants font un réel effort vestimentaire pour venir chez nous, ce qui est appréciable » confirme Karim.

 

Mais les étudiants ne sont pas ses uniques clients, des entreprises telles que Infogrames, Euronews, Jet Services... lui font confiance pour leurs cocktails, séminaires et autres manifestations. Son job, il l'adore et ne compte pas quitter le navire d'ici tôt. « La nuit n'est pas le milieu idyllique qu'on imagine, il faut une capacité de travail énorme » confirme-t-il. Et cela implique une hygiène de vie à laquelle il se fixe une règle :« Pas de sport ! ».

 

Karim est un routard de la nuit. S'il a assisté à des centaines de soirées, il constate que ce ne sont pas forcément les plus gros BDE (Bureau Des Elèves) qui organisent les meilleures fêtes. Le budget investi est certes important, mais l'ingrédient qui fait la différence est incontestablement l'ambiance que les étudiants créent dans la boîte.  

 

Son Lyon by night s'articule entre une virée au Petit Damier, au Bus Café, au Verdi pour ses bonnes pizzas ou encore au Caffé Milano. Pour le reste, en bon stakhanoviste, Karim préfère sortir là où il travaille....

 

Le week-end, il ne sort pas forcément car son boulot est très prenant mais par curiosité professionnelle et personnelle il va voir ailleurs ce qui se passe : « Il faut se tenir au courant de tout. On essaye de progresser, d'innover mais ce n'est pas toujours facile d'avoir un train d'avance sur les autres » constate-t-il.

 

S'il avoue un penchant pour les sports mécaniques, en général, il n'est pas impossible qu'il laisse traîner un œil, en particulier, sur les belles carrosseries (comme celle de son complice Meaudre) présentes au détour d'une soirée : « Je n'y suis pas insensible c'est vrai, mais je ne bloque pas dessus non plus ! » Le bellâtre accuserait-il d'une certaine lassitude ?

 

Malgré son sale caractère (dans l'intimité) et sa fâcheuse tendance à l'indépendance Karim a su garder son âme d'étudiant. A quand la faluche ?
 


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A suivre, Moretton sur tous les fronts !  

 

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