Bernard Rapp tout...
De notre correspondant Julien
Bernard Rapp vient présenter sa dernière oeuvre
cinématographique « Pas si grave » dans les salons de la Tour Rose. Cet ancien
du journal télévisé d'Antenne 2 porte bien sa réputation de touche à tout entre
ses différentes carrières et son palmarès...
Bernard commence sa
carrière médiatique comme grand reporter à la télévision au milieu des années
80. Il devient ensuite correspondant en Grande-Bretagne et évolue rapidement
vers le poste de présentateur du journal télévisé d'Antenne 2 de 1983 à
1987. La chaîne publique lui plaît et sa notoriété lui permet de produire ou
d'animer des émissions littéraires : Un siècle d'écrivain (260
portraits), L'assiette anglaise, Jamais sans mon livre, Le
cercle du cinéma, Caractères... Son activité télévisuelle lui rapporte de
nombreux prix : Sept d'Or du meilleur journaliste (1987), prix du
meilleur présentateur de journal télévisé (1988) et Sept d'Or du meilleur
magazine culturel ou artistique avec L'assiette anglaise (1989). Il anime
toujours sur le câble l'émission cinématographique « les feux de la rampe »
Il se rapproche du cinéma
et scénarise le documentaire de Pierre Willemin « L'eau et les hommes »
en 1985. Passionné de cinéma, il participe pendant six ans à la création du
dictionnaire « Larousse des films ». Il désire apporter au public
une idée de la littérature par l'image eu utilisant le créneau cinéma. A l'âge
de cinquante ans, il réalise enfin son premier film (policier) « Tiré à part »
en 1996. Cette oeuvre reste très appréciée du public. Bernard Rapp regrette
d'arriver si tardivement au cinéma, le temps et le budget restent les
principales contraintes du 7ème art. Fort de ce premier film, il
réalise en 1999 «Une affaire de goût » un thriller gastronomique qui lui
vaut un Ephèbe d'or en tant que meilleur réalisateur de film
« littéraire » en 2001. Récompense exceptionnelle pour un deuxième film, qui
remporte également cinq citations aux Césars.
Un parcours sans faute
pour ce « jeune » réalisateur jamais très loin de son cigare qui garde la tête
froide et cite volontiers Godard : « Je ne me considère pas comme un
professionnel de la profession ». Il ne souhaite pas non plus jouer l'acteur
même si on peut l'apercevoir dans certains de ses films. Son troisième projet
cinématographique se concrétise en 2002,
« Pas si
grave », une comédie dramatique avec
Sami Bouajila, Romain Duris et Jean-François Stevenin (sur
les écrans le 5 mars).
Un film à découvrir avec
attention et qui peut en bouleverser plus d'un. L'aspect dramatique de l'uvre
se relativise, un ton léger qui signifie que finalement rien n'est vraiment
grave...
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