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24 Février 2003


Bernard Rapp tout...

 


De notre correspondant Julien

 

Bernard Rapp vient présenter sa dernière oeuvre cinématographique « Pas si grave » dans les salons de la Tour Rose. Cet ancien du journal télévisé d'Antenne 2 porte bien sa réputation de touche à tout entre ses différentes carrières et son palmarès...

 

Bernard commence sa carrière médiatique comme grand reporter à la télévision au milieu des années 80. Il devient ensuite correspondant en Grande-Bretagne et évolue rapidement vers le poste de présentateur du journal télévisé d'Antenne 2 de 1983 à 1987. La chaîne publique lui plaît et sa notoriété lui permet de produire ou d'animer des émissions littéraires : Un siècle d'écrivain (260 portraits), L'assiette anglaise, Jamais sans mon livre, Le cercle du cinéma, Caractères... Son activité télévisuelle lui rapporte de nombreux prix : Sept d'Or du meilleur journaliste (1987), prix du meilleur présentateur de journal télévisé (1988) et Sept d'Or du meilleur magazine culturel ou artistique avec L'assiette anglaise (1989). Il anime toujours sur le câble l'émission cinématographique « les feux de la rampe »

 

Il se rapproche du cinéma et scénarise le documentaire de Pierre Willemin « L'eau et les hommes » en 1985. Passionné de cinéma, il participe pendant six ans à la création du dictionnaire « Larousse des films ». Il désire apporter au public une idée de la littérature par l'image eu utilisant le créneau cinéma. A l'âge de cinquante ans, il réalise enfin son premier film (policier) « Tiré à part » en 1996. Cette oeuvre reste très appréciée du public. Bernard Rapp regrette d'arriver si tardivement au cinéma, le temps et le budget restent les principales contraintes du 7ème art. Fort de ce premier film, il réalise en 1999 «Une affaire de goût » un thriller gastronomique qui lui vaut un Ephèbe d'or en tant que meilleur réalisateur de film « littéraire » en 2001. Récompense exceptionnelle pour un  deuxième film, qui remporte également cinq citations aux Césars.

 

Un parcours sans faute pour ce « jeune » réalisateur jamais très loin de son cigare qui garde la tête froide et cite volontiers Godard : « Je ne me considère pas comme un professionnel de la profession ». Il ne souhaite pas non plus jouer l'acteur même si on peut l'apercevoir dans certains de ses films. Son troisième projet cinématographique se concrétise en 2002, « Pas si grave », une comédie dramatique avec Sami Bouajila, Romain Duris et Jean-François Stevenin (sur les écrans le 5 mars).

 

Un film à découvrir avec attention et qui peut en bouleverser plus d'un. L'aspect dramatique de l'œuvre se relativise, un ton léger qui signifie que finalement rien n'est vraiment grave...
 


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