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5 mars 2001

 

Et la féminité fût...chère !

 

 

 

 

 

 













De notre correspondante Anne-Charlotte Anav

 

Et la féminité Fouchère alors ? Celle–la existe bel et bien oui... Dominique Fouchère, aujourd'hui à la tête du magasin Graphiti Dames, inscrit doucement sa marque comme l'une des plus classes de Lyon. De débuts plutôt tumultueux dans son ancien magasin « Coco Beach » à Lyon, elle aura su tirer toute son expérience en matière de mode. AHHH, l'expérience, un périlleux cap où la Bonne Espérance devient essentielle, et Dominique Fouchère a surmonté les obstacles obstinément parce qu'elle aime « être unique dans ce qu'elle fait ». 

 

Et « c ‘est dur de ce faire un nom » nous confie-t-elle. Mais quand on affectionne  particulièrement son métier et qu'on a pour deuxième prénom féminité, la mode a peu de chance de vous échapper. Et... « les femmes se remettent à être féminines », paraît-il, (tant mieux finalement !), lyonnaises ou de la région, ce sont les plus coquettement aisées qui auront la chance de passer à la caisse de Graphiti Dames. Des marques prestigieuses, une hôte chaleureuse, des pièces uniques, tous les ingrédients sont réunis pour que la mode soit un plaisir. Et pour cause, c'est à Milan, Londres, New-York ou plus sobrement Paris, que la belle cherche son inspiration.

 

Après 3 années de mannequinât (la belle époque....), un époux un peu trop jaloux aura préféré lui offrir le « coco Beach » que de la voir déambuler sur les podiums. Elle passe alors les 6 années suivantes de sa vie dans ce premier magasin, qui aujourd'hui n'existe plus. Le temps de maîtriser un peu plus précisément le milieu et de se forger un style professionnel bien à elle. Et comme cette femme aime à « aller toujours de l'avant »... à deuxième mari, deuxième magasin. De quoi la satisfaire 11 années durant jusqu'à ce qu'elle décide d'affirmer encore plus précisément sa personnalité en créant il y 3 ans Graphiti Dames, rue du Plâtre.

 

Et comme « elle ne regrette jamais ce qu'elle fait », on imagine que la vie est belle pour cette « artiste dans l'âme » qui n'aura pour seul désenchantement que de ne pas pouvoir vaquer à ses talents de peintre. Mais aussi sûre qu'elle n'aimerait pas finir ses jours à Lyon c'est au bord de la mer qu'elle reprendra la peinture. Et si l'on considère que « sa vie professionnelle représente son épanouissement personnel » où en est la maman ? 1,2,3 enfants oui quand même... de 9, 13 et 20 ans ! De quoi occuper Dominique qui « sait faire la part des choses » entre les préoccupations de sa progéniture et celles de ses clientes.

 

La femme passionnée qui s'évertue à contenter les aspirations stylistique de dames telles que Madame Aulas pour ne citer qu'elle, sait aussi s'impliquer dans l'aide maternelle aux exercices du mercredi après-midi. Et pour la reine des soirées people lyonnaises, il faudra également repasser, car ce sera plutôt les petites réunions amicales qui trouveront grâce à ses yeux. A l'image du Blue Elephant, ou du piano-bar Le cintra, les lieux qui se prêtent aux calmes discussions lui conviennent tout à fait. Et puis, les soirées mondaines, « je n'ai pas besoin d'y être », nous avoue t- elle, les clientes qu'elle habillent lui font office de belle vitrine !

 

La concurrence ? non, non, ce n'est pas comme cela qu'elle le voit. Les rares magasins  haut de gamme lyonnais, ne lui inspirent que de l'indifférence. Quant aux relations dans le milieu, « plutôt bonnes » oui, sachant les têtes de Gucci ou Vitton, s'alignent au rang de ses relations amicales.

 

Et ce serait passer à côté de Dominique Fouchère que de ne pas mettre en exergue son intérêt pour les saveurs exotiques... Entre Bali et la Thaïlande, ce sont la douceur des gens, la bonne nourriture et la vie au soleil qui attisent ses envies de voyages. Mais comme notre lot commun à tous consiste à se contenter de Lyon, c'est dans le quartier chinois qu'elle assouvit ses envies (on fait avec ce qu'on a..). 

 

La notoriété qu'elle a aujourd'hui la rend heureuse et « c ‘est ce que je voulais » dit-elle, car « c'est plutôt sympa d'être reconnue grâce au métier pour lequel j'ai consacré ma vie ». Les admirateurs qui lui envoie des fleurs sans petit mot seront les premiers à le reconnaître !
 


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A suivre, « Maman, elle est TLM ! »

 

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