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1er juillet 2002

 

Cosmopolitan Moyne

 

 

 

 

 

 

 

 

 










De notre correspondant Mehdi

 

Il sort à peine de son œuf et ne cherche pas à être plus gros que le bœuf. Fort d' un réel talent pour le design et l'habillage d'intérieur, Cyril Moyne (29 ans) construit jour après jour un début de notoriété sur Lyon et à l'étranger, NYC, Chicago, et Londres étant ses destinations professionnelles préférées. Cet ex-spécialiste de la clim est plutôt cool mais entier et dévoué dans ce qu'il entreprend, c'est pourquoi il cartonne et risque de rejoindre d'ici quelques années le cercle des décorateurs lyonnais « archi »  prisés.

 

Cyril se décrit comme un « jeune de la campagne » : originaire de Crémieux, il grandit à Bourgoin-Jallieu dans l'Isère mais ne tardera pas à montrer son désir d'exil. Son père est le patron d'une entreprise spécialisée dans la climatisation industrielle, ce qui bercera les étés et les week-ends du jeune loup grandissant. Cadet des trois graines de la famille Moine, le p'tit loup gardera de grands yeux admiratifs pour sa grande sœur, aujourd'hui assistante médicale, et son frère, chaudronnier.

 

Son bac en poche, il part faire ses classes à l'armée pendant 10 mois dans les services de communication du protocole. A l'écoute des grands secrets de la planète, Cyril se languit de découvrir le monde et c'est pourquoi à la sortie de son service il partira à Londres exercer un autre service : celui de la restauration et de l'hôtellerie. Prévu pour 4 mois, le séjour linguistique se prolonge pour finalement s'étaler sur deux ans durant lesquels il prendra les responsabilités de superviseurs dans des hôtels 5 étoiles. Son obsession du détail le pousse alors à observer chaque élément de décoration de ces somptueux palaces.

 

Il devient un noctambule averti de soirées jet de la capitale outre-Manche. Intellectuellement il se montre assoiffé de connaissances et se lie à toute les cultures : « c'est mon coté cosmopolite ». Le retour en France sera une révélation pour le jeune homme de 23 ans qui désire devenir alors, comme une révélation de sa vocation, architecte d'intérieur. Toutes les écoles lyonnaises vont néanmoins le refuser du fait de son âge et une fois de plus son désir de conquête sera réfréné.

 

Une rencontre va malgré tout susciter son intérêt : en passant devant L'Institut CREAD qu'il ne connaît pas, il décide une dernière fois de tenter sa chance et c'est Mme Guy directrice de l'école et ancienne professionnelle, qui va déceler en lui le talent non du dessin ou de l'artistique du jeune homme, mais celui résidant dans la volonté acharnée de réaliser ses désirs.

 

 

Elle lui donnera donc sa chance et durant trois années consécutives, et cela alors qu'il travaille comme serveur tous les week-ends, il montrera « sérieux et dynamisme » nous confie Mme Guy.

 

A la sortie de l'école une autre rencontre va orienter son destin. Celle de Joël Orgiazzi, spécialisé dans la ferronnerie d'art qui prend sous son aile le désormais décorateur en activité. De cette alliance découlera une collaboration qui permettra à Cyril de voyager à l'autre bout du monde. Parfaitement bilingue, il négocie et vérifie la mise en œuvre des chantiers aux USA, en Australie ou au Canada. A son compte, les contrats commencent à tomber. La réalisation de la nouvelle boutique Tramp's vêtement de M. Molina, la boutique de chaussure de Roberto Ferrucci, ainsi que les salons et bar d'un hôtel à Oyonnax... « Ils sont venus à moi » .

 

Tout roule donc pour Cyril Moine qui travaille désormais avec son ami Julien Cara, spécialiste des techniques informatiques. Le binôme a même conquis François Goffinet, paysagiste de renom, dont les réalisations aux USA ne cesse de surprendre. Pour exemple le Parc de Pepsi Cola. Enfin c'est son intérêt pour le travail des artisans qui amène Cyril Moine a s'intéresser aux travaux sur les meubles.

 

Rien n'arrête le travailleur acharné, jeune talent de la déco : pour preuve il n'a même pas le temps de refaire la tapisserie verdâtre de son bureau ... c'est le comble du décorateur.
 


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