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12 mai 2003


Foire au célibat : l'aKGB en chaleur !

 

 

De notre correspondant Mehdi

 

Vos supers-héros sont de retour ! Batmarco, rédacteur en chef de votre magazine préféré (et qui a sauvé sa tête de justesse le semaine dernière), et son fidèle mignon - moi-même - lancé dans une nouvelle aventure aux confins de la pensée unique se retrouvait ce mercredi 30 avril 2003, à la soirée des célibataires à l'aKGB. Pour cette mission discrète notre agent double n'était autre que Pierre Chambon qu'il ne fallait pas hérisser sur le sujet des PTT...  

 

La foire aux célibataires est une idée qui n'est pas neuve. 200 filles désespérées - ou non  - de rencontrer le prince charmant et 200 loups dont le leitmotiv restera : « tu sais les étoiles ... ça brille ! » se retrouvent pour une sauterie très retenue et s'envoient - par l'ancêtre du texto - des messages sur des carrés de papier. L'exercice, bien que sympathique, est plus difficile qu'il n'y paraît. Entre la nécessité d'éluder les problèmes de type orthographique et les pannes d'imagination ordinaires, les « dragueurs et allumeuses », selon les termes d'usage, devront affronter l'épreuve du feu : le risque du râteau. 

 


A la porte Pierre Chambon, propriétaire communiste des lieux
(ci-dessus), mobilise les jeunes travailleurs pour organiser le partage des biens. Filles et garçons marqués d'un numéro de reconnaissance comme dans toute foire agricole pouvaient, dès lors communiquer avec leurs petits camarades de jeu. La soirée étant un carton - 700 numéros furent distribués dont certains en doublon (hic) - Pierre dût très rapidement faire appel à votre héros Marco qui, coupe de champagne à la main, se vit confier la lourde tache de portier ou - du fait de sa condition d' « Aristochat » - de « physio ».

 

La soirée était lancée et les premiers messages fusaient. « Bonsoir Charmante inconnue... - Vous habitez chez vos parents ? - Trop petit... ». Pendant ce temps là Bat-marco continuait sa lourde tache grâce à ses mythiques surnoms de mammifère : « c'est à droite les biquets ! » en s'assurant de la fraîcheur des nouveaux arrivages. Quand à Pierre, décidé à faciliter la tache de ses facteurs prit le micro pour annoncer les messages à retirer aux vestiaires. L'entreprise de drague devenait alors une usine à rencontre pour branchés.

 


« Chaud comme la braise », chaque participant se lançait dans la conquête par le verbe et ceci de façon plus ou moins élégante. Les plus hardis se jetaient à l'eau : « jusqu'où iras-tu ? 06 70 76 13 .. » interpellait le n°63 au 195. Certains percèrent : « Tu es charmant », lauriers récoltés du 57 et venu du 180. Le cynique 283 osait le classique « si tu t'ennuies avec tes amis... » et le 230 n'obtint qu'un « la concurrence est rude, je regrette... ».

 

Marco, quand à lui excédé par son utilité limitée de charnière automatique, osa les annonces micro. Il faut dire que Pierre ayant obtenu du 112 « Voix sensuelle, êtes vous mignon ? Sourire ». Le voici derrière le comptoir du vestiaire dans un rôle improbable version Charlie Oleg. « C'est reparti pour des nouvelles annonces, les numéros 25,49,526, 896, 654, 69 - poil aux dents - 142, 126 (larsen) y'a pus de champagne ? Oh pardon ! 465, 57 peuvent retirer leurs messages au vestiaire ».

 


C'est décidé après l'Aquarium et les soirées rencontres, j'emmènerais votre rédacteur à la foire au Trône... quoi que.  
 


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A suivre, Le Charbo 2003 en images
 

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Le café réchauffé c'est terminé !

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