Foire au célibat : l'aKGB en chaleur !
De notre correspondant Mehdi
Vos supers-héros sont de retour !
Batmarco, rédacteur en chef de votre
magazine préféré (et qui a sauvé sa
tête de justesse le semaine dernière),
et son fidèle mignon - moi-même -
lancé dans une nouvelle aventure aux
confins de la pensée unique se
retrouvait ce mercredi 30 avril 2003, à
la soirée des célibataires à l'aKGB.
Pour cette mission discrète notre
agent double n'était autre que
Pierre
Chambon
qu'il ne fallait pas hérisser sur le
sujet des PTT...
La foire aux célibataires est une idée
qui n'est pas neuve. 200 filles
désespérées - ou non - de rencontrer
le prince charmant et 200 loups dont
le leitmotiv restera : « tu sais
les étoiles ... ça brille ! » se
retrouvent pour une sauterie très
retenue et s'envoient - par l'ancêtre
du texto - des messages sur des carrés
de papier. L'exercice, bien que
sympathique, est plus difficile qu'il
n'y paraît. Entre la nécessité
d'éluder les problèmes de type
orthographique et les pannes
d'imagination ordinaires, les « dragueurs
et allumeuses », selon les termes
d'usage, devront affronter l'épreuve
du feu : le risque du râteau.
A la porte Pierre Chambon,
propriétaire communiste des lieux
(ci-dessus), mobilise les jeunes
travailleurs pour organiser le partage
des biens. Filles et garçons marqués
d'un numéro de reconnaissance comme
dans toute foire agricole pouvaient,
dès lors communiquer avec leurs petits
camarades de jeu. La soirée étant un
carton - 700 numéros furent distribués
dont certains en doublon (hic) -
Pierre dût très rapidement faire appel
à votre héros Marco qui, coupe de
champagne à la main, se vit confier la
lourde tache de portier ou - du fait
de sa condition d' « Aristochat » - de
« physio ».
La soirée était lancée et les premiers
messages fusaient. « Bonsoir
Charmante inconnue... - Vous habitez
chez vos parents ? - Trop petit... ».
Pendant ce temps là Bat-marco
continuait sa lourde tache grâce à ses
mythiques surnoms de mammifère : « c'est
à droite les biquets ! » en
s'assurant de la fraîcheur des
nouveaux arrivages. Quand à Pierre,
décidé à faciliter la tache de ses
facteurs prit le micro pour annoncer
les messages à retirer aux vestiaires.
L'entreprise de drague devenait alors
une usine à rencontre pour branchés.
« Chaud comme la braise »,
chaque participant se lançait dans la
conquête par le verbe et ceci de façon
plus ou moins élégante. Les plus
hardis se jetaient à l'eau : « jusqu'où
iras-tu ? 06 70 76 13 .. »
interpellait le n°63 au 195. Certains
percèrent : « Tu es charmant »,
lauriers récoltés du 57 et venu du
180. Le cynique 283 osait le classique
« si tu t'ennuies avec tes amis... »
et le 230 n'obtint qu'un « la
concurrence est rude, je regrette... ».
Marco, quand à lui excédé par son
utilité limitée de charnière
automatique, osa les annonces micro.
Il faut dire que Pierre ayant
obtenu du 112 « Voix sensuelle,
êtes vous mignon ? Sourire ». Le
voici derrière le comptoir du
vestiaire dans un rôle improbable
version Charlie Oleg. «
C'est reparti pour des nouvelles
annonces, les numéros 25,49,526, 896,
654, 69 - poil aux dents - 142, 126
(larsen) y'a pus de champagne ?
Oh pardon ! 465, 57 peuvent retirer
leurs messages au vestiaire ».
C'est décidé après l'Aquarium et les
soirées rencontres, j'emmènerais votre
rédacteur à la foire au Trône... quoi
que.
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