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3 juin 2002

 

Lunettes noires pour nuits blanches cannoises

 

 

De notre envoyée spéciale Alexia de Santis

 

En marge de la sacro-sainte montée des marches, Cannes offre tout un florilège de surprises. Pendant que certains s'enferment dans les salles obscures du Palais et visionnent consciencieusement les films en compétition, d'autres s'adonnent aux plaisirs nocturnes des soirées. Car à Cannes il y a bien deux festivals : celui des films et celui des fêtes. Pendant que toute la Croisette (badauds, stars, professionnels et curieux...) s'interrogeait sur l'utilité du Festival, moi je m'amuse. Morceaux choisis de tribulations nocturnes made in Cannes...

 

Jeudi 16 mai

A peine débarquée sur la planète Cannes, je me retrouve dans la magique salle du théâtre Lumière du Palais des Festivals où « Star Wars Episode 2 » est projeté en présence de Georges Lucas himself ! Pas mal pour un début, normal on est jedi, heu... jeudi !!

 

Vendredi 17 mai

Un inconnu m'aborde et m'offre non pas des fleurs (comme dans la pub « Impulse ») mais des invitations pour la soirée « Japon » (film du réalisateur Carlos Reygadas) dans une villa qui se révèlera être celle d'Agnès B.

 

Samedi 18 mai

La soirée la plus courue de ce premier week-end est certainement celle de MTV organisée au Palais Bulles de Pierre Cardin en présence de Pierce Brosman pour fêter les 40 ans de la saga James Bond. Invit' en poche et ayant respecté le dress code « Dress to kill », nous arrivons dans un décor magique surplombant la mer avec aux platines Soul II Soul . Après un photo call éclair Pierce Brosman s'éclipse... heureusement que les World's Apart sont là !!! En parfait inconnus certes, mais c'est la vie. Dire qu'il y a quelques temps de cela leurs clips tournaient en boucle sur cette même chaîne qui, ce soir-là, les avait gracieusement invités. Triste ironie du sort !

 

Dimanche 19 mai

La Croisette est en émoi car on chuchote que les sculpturales strip-teaseuses du Pink Platinium (Etablissement de strip tease des Guetta à Paris) sont à Cannes pour un show très chaud à la Suite Guetta du Martinez. Rumeur vérifiée à la vue de ses bombes anatomiques défiant les lois de l'apesanteur (bonnet D minimum) et qui ne se déplacent qu'en limousine. Mais avant de tenter de pénétrer dans l'antre de la Suite Guetta direction la Plage Orange (plage du Noga Hilton) pour la soirée TPS.

 

Sur la Croisette je rencontre Cousin Hub' et Nawal Benhal (Miss Lyon 2000) se promenant. Est-ce mon manque de sommeil ou Mme De Fontenay aurait-elle trouvé en cet adjoint de la Ville de Lyon un Xavier bis pour chaperonner ses Miss ? Décidément, Hubert prend ses missions très à cœur : l'humanitaire est sans frontières !

 

Mais les Lyonnais à Cannes sont légion, puisque ont été vus et aperçus : Stéphane Fulchiron et Sébastien Imbert (Webcity) toujours aux commandes de la revue de presse, Thierry Fremaux (Sélectionneur du Festival), Guillaume Marin (son assistant à l'Institut Lumière), mais aussi Philippe (NRJ) entre « une soirée cul dans une villa à Mougins » (selon ses propres termes),  ses retrouvailles avec Clara Morgane qui lui a offert son Kama-Sutra illustré (tout en photos), peut se targuer d'être l'oiseau de nuit lyonnais des fêtes cannoises. On aurait même pu lui décerner la Palme si il s'éatait réveillé à temps pour assister en very VIP au Grand Prix de Monaco sur le bateau de Ferrari !

 

En deuxième semaine et après quelques vitamines C, l'aventure continue en lieu et place de la Suite Guetta où tous les mannequins de la planète se sont donnés rendez-vous pour la soirée Fashion TV. Entre deux top slaves d'un mètre quatre-vingt dix, je croise un autre lyonnais, Alexis Portebois (MAC) en pleine discussion avec « sweety darling », un ami, qui lui promet d'être de la fête jeudi pour la soirée JPG (comprenez Jean-Paul Gaultier) qui suivra l'inauguration de la boutique. Le rendez-vous est pris !

 

Au V.I.P (la boîte du Noga investit par Jean Roch) les photographes sont à l'affût de l'arrivée des people, à l'instar de Foc, le paparazzo de Voici que je harcèle depuis le début du Festival pour figurer dans la rubrique « l'inconnue de la semaine ». Armé de son gros objectif, il me rétorque : « Fous-toi à poil ! ». Je ne savais pas que dans Voici il y avait du cul, quelle naïve !! Heureusement Robert Sinclair (un Lyonnais encore !) est là pour relever le niveau bien que le créneau people ne soit pas franchement la tasse de thé de ce grand parachutiste.

 

Mais les soirées cannoises sont truffées de stars, lorsqu'elles dédaignent à venir, et de stars en devenir à l'instar de Fred Saurel à l'affiche du prochain « Jojo la frite » et qui me raconte entre deux verres qu'il a changé 7 fois d'agent : passionnant !

Si Canal Plus a déserté la Croisette, l'opérateur Orange a pris le relais en mettant en place sa propre Plage. Mais rien à voir avec une plage populo en plein mois d'août. Chic et multifonctions, elle propose des cours de personal training, des massages, un espace coiffure et beauté pour se faire brusher et maquiller avant la montée des marches, un bar à oxygène pur, des transats etc...

 

Durant le festival cette plage s'est avérée être le QG de l'équipe d'Ariel Wizmann qui y animait en live son émission pour Radio Nova, à l'instar de son compère Edouard Baer pour « Secrets de femmes ». Les doigts de pied en éventail et la crème solaire à proximité on a pu croiser quelques beautiful people comme Romain Duris (pour la promotion du film « 17 fois Cécile Cassard ») , Jamel et son frère, Vincent Mac Doom (Transsexuel, conseiller de mode, animateur ou animatrice de télévision sur Paris Première) qui se fait maquiller avant une émission radio (cherchez l'erreur !) ou encore un Pires blessé et privé de Coupe du Monde, il doit être é-Corée.

 

Au buffet Allo Ciné organisé au Club des Exploitants je croise Mario (photographe des stars) et sa femme, qui m'explique que le Festival n'est plus ce qu'il était, que la semaine  prochaine il sera à Roland Garros et que pour lui Deauville c'est fini ! Un vrai caractère de  méditerranéen.

Pierre-Yves Gas (un lyonnais encore !) de Ciné Clin d'Oeil, Patrice Benoit (des pop-corn Jack Benoit) sont aussi de la partie.

 

Pendant que Driss Boubekeur (UGC) réussit à serrer la main de Jack Nicholson à l'issue de la projection de « About Schmidt » devant un parterre de photographes (sans réussir à récupérer LA fameuse photo) ou encore, explique à Dieudonné, que c'est lui qui lui ressemble et non l'inverse, nous nous dirigeons pour la énième fois à la Plage Orange pour une soirée mixée par Dj Abdel.

 

Après 12 jours de fêtes, de soleil et flanquée de mon manque de sommeil je n'ai toujours pas trouvé la réponse à la question « A quoi sert le festival ? ».

Réponse l'an prochain, sans doute...
 


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A suivre, Le Ninkasi ne devrait pas connaître le Kao...

 

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