P E O P L E ... n e w s
/ DERNIERE MINUTE


10 fevrier 2003

 

Saint Valentin

Mufleries et petits crimes de février...

 

Carole Dufour, 52 ans, directrice de l'agence
Idées en Tête et...

Celui qui fait comme tout le monde.

 

Elle passe sa vie au resto et cela tombe plutôt bien car elle « adore », profitant de son statut de working girl pour se faire plaisir. Pour être « hors du temps », elle assure que « La saint Valentin, c'est tellement con » presque autant que « d'aller au cimetière le premier novembre ». Et puis cela l'énerve de penser qu'un soir où l'amour est de mise il faille attendre, manger mal et faire la queue... Elle s'insurge contre « toutes les tables dressées deux couverts par deux ». Alors, elle ne sort pas.


 

Claudie Montagne, 50 ans, Café du Pond et...

Celui qui se laisse influencer.

 

Il achète ses cigarettes dans le même tabac tous les jours. A cotés, une copine tient un magasin de fleur et le jour fatidique, évidemment, il se laissera convaincre d'offrir un bouquet de fleurs à la mère de ses enfants. De nature discrète, il devra alors transporter toute la journée un bouquet gigantesque issue de l'imagination libidineuse d'une fleuriste à qui il aurait voulu dire que « ces gros cœurs rouges étaient peu être de trop ». En rentrant, furieux, il lui tend l'encombrant présent en rouspétant « regarde ce que Sylvie (la fleuriste) a fait !». Elle se marre.


 

Catherine Bonhomme, 31 ans, directrice de la boutique Bacarrat et...

Celui qu'on attend plus.

 

Aucune nouvelle de la journée, « cela ne va pas se passer comme ça ». Pas une attention, pas un coup de fil. Elle est prête « à rompre » avec ce prétendant décevant. Elle est chez elle, il est 20h. Elle pense qu'il « s'en fiche ». Elle s'est toujours promise qu'une Saint Valentin « se passait bien ou ne se passait pas ». Elle a du se tromper. L'interphone sonne, c'est lui, il monte. Elle se prépare à le recevoir. Comme il faut ! Elle ouvre la porte, haletante - limite hystérique -, et se retrouve lénifiée par la vue d'un bouquet surdimensionné. « Plus de cinquante roses rouges !». Elle sait alors que si « elle déteste les hommes qui promettent et ne font pas, celui-ci a juste agi.». Une bonne leçon. 


 

Régine Goinère, 53 ans, Présidente de l'association Vivre Avec et...

Celui qui est homme, tout simplement.

 

Elle sait que sans homme, la femme est « comme amputée ». Elle sait aussi qu' « il faut respecter les différences pour ne pas être dans l'indifférence ». Elle dit volontiers que « la Saint Valentin s'est comme la Saint glinglin ».

 

Elle n'éprouve aucune animosité et son expérience, elle la tire aussi de « son crabe » qui a refait surface et qui fait fuir tout le monde. Elle se décrit comme « une femme qui aime l'homme » mais ne veut pas raconter sa pire Saint Valentin comme si celle-ci était à venir. Elle parle de « la fête de la vie » et bien qu'elle soit en proie aux affres de la maladie, elle parle d'une « Fête de l'amour, sans quoi on crève ! ».


 

Estelle Mosnier, 32 ans, Conseil Régional et Mairie du 1er et...

Celui qui lui laisse le meilleur souvenir.

 

Il est étudiant en droit et elle en anglais. Une année d'études à Stockholm leur a appris le froid, la nuit qui tombe à 15h. Mais cette année là, ils décident de fêter leur amour. « Un pique-nique organisé aux chandelles avec peu de moyens, quelques bougies et deux sandwichs » qui ne durera qu'une demi heure pour une raison d'hypothermie évidente.

 

 La pire Saint Valentin en somme que l'on puisse imaginer, sauf que pour eux, le 14 février est l'anniversaire d'un très joli souvenir. Aujourd'hui mariée depuis bientôt 3 ans, elle affirme que la « Saint Valentin c'est tous les jours et qu'il n'est nul besoin de l'institutionnaliser... ».
 


Réagir à
cet article

 

 

Page suivante

 


Le café réchauffé c'est terminé !

Cliquez ici