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10 juin 2002

 

On a testé pour vous... le déjeuner de presse à la Mairie de Lyon

 

 

 

 

 

 

 












De notre correspondant Julien

 

Dans un climat de campagne électorale, la presse est traitée aux petits oignons par Gérard Collomb. Les réceptions de Monsieur le Maire sont toujours un succès... Tout commence par une invitation faxée par le service presse de la mairie de Lyon. Un déjeuner est organisé ce lundi 27 mai dans les salons de l'hôtel de ville. J'ai trinqué avec le maire... Récit.

 

L'entrée de la mairie comprend garde en uniforme et détecteur de métaux. Après avoir montré patte blanche, je traverse la cour qui sert de parking. La berline de fonction cocardée de notre Gégé se trouve là, juste sous l'escalier.

 

En grimpant les marches menant à la cour d'honneur, je tombe sur deux hommes de sécurité costarisés qui vérifient la raison de ma venue, liste à l'appui. Après la traversée de la cour, je rentre dans l'hôtel de ville. J'emprunte le colossal escalier d'honneur entre lustres de cristal et tapis rouge. Une seule déception, personne n'est présent pour m'applaudir pendant la montée des marches. Au premier étage, l'accueil du service de presse dirigée par Annie Mesplede est des plus cordiaux.

 

Comme toute réunion courtoise haut de gamme, celle-ci commence par une coupette de champagne accompagnée de petits fours. La mise en condition de la presse passe par les bulles.

 

L'arrivée de Gérard Collomb parmi les invités ressemble à la descente d'un roi entouré de ses sujets. Gégé n'aurait-il invité que des amis ? L'alcool semble mettre tout le monde d'accord.  Notre Maire, coupe de champagne à la main, rencontre les différents clans composant sa cour.

 

L'heure du déjeuner sonne peu après. Le concept reste simple, chacun choisit sa place. Les adjoints présents doivent se répartir entre les différentes tables. Chacun doit côtoyer  un adjoint ou plus.

 

Gégé jouera lui à la table tournante. Quand le Maire change de table un adjoint laisse la place. Je tombe de manière plus ou moins hasardeuse à la table de Thierry Braillard, adjoint à la jeunesse et au sport. Notre homme travaille son relationnel dans les fêtes people. Il s'est même retrouvé en lice pour l'élection du Jet-Setteur 2001 où il obtint une très honorable sixième place au classement. A une autre table et en retard on retrouve Hubert Julien-Laferrière. L'adjoint à l'action humanitaire figure lui aussi dans le top ten des jet-setteurs 2001. La mairie serait-elle un couffin pour jet-setteurs ?

 

Les conversations tournent évidemment autour du sport, au grand dam de la gente féminine présente. Le football et le cyclisme accaparent l'attention de tous. Thierry évoque un probable partenariat avec le Tour de France. Le budget réclamé par la société organisatrice avoisine les 100 000 Euros. Les retombées commerciales pour la ville ne sont pas négligeables.

 

Seulement même quand on parle sport à la mairie, la politique revient sur la table. Un voisin lance ainsi que le cyclisme reste un sport bien à gauche. Une affirmation peu démentie. Mes connaissances en cyclisme me cantonnent dans un silence respectueux...

 

Notre sportif de mairie guette avec avidité l'arrivée... des plats. Le pain pâtît de cette attente. Après avoir dépassé le taux de bulles légal (Perrier et Badoit), certains se laissent aller. Thierry refait le monde et imagine une sixième république avec une refonte des institutions. Le président de la république Jacques Chirac en prend pour son grade. Notre jet-setteur sait mettre le doigt sur les zones sensibles.

 

Les embrouilles judiciaires de certains et l'UMP ne sont pas épargnés. Le relais est pris par son voisin Gilles Buna. Le deuxième adjoint ne fait pas de détail. L'arrivée de monsieur le Maire se fait avec le café. Les élections prochaines sont encore évoquées de manière plus sereine. Le repas se termine en compagnie de notre Gégé si adulé.

 

En sortant de table, je profite de l'instant pour réaliser quelques clichés de la salle et du salon. Je me fais rapidement alpaguer par une journaliste qui me reproche mes clichés. Cette dernière reçoit le soutien de mon hôte Annie Mesplede (à droite). La tension monte et chacun tente de prendre de l'ascendance. En effet, selon elle, je suis censé recueillir l'autorisation de chaque journaliste présent.

 

Seulement il ne s'agit pas d'un contexte privé et mon travail consiste à rapporter l'événement en mots et en images. Le contexte du déjeuner de presse expose forcément les participants aux photos ou vidéo. Ma petite taille aidant, je parviens à me tirer assez facilement de ce guêpier...
 


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A suivre, Une lyonnaise en direct sur TF1...

 

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Le café réchauffé c'est terminé !

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