ACTU AGENDA ANNONCES ARCHIVES JUSTIN CALIXTE WOUZWOU TOUSSAINT POTHIN
Invitations Kiceti
Jeux  
 



 

Les humeurs de Justin Calixte

Chronique satirique du 11 décembre 2006
 

Pan sur le bec !

 

Décidemment, Nicolas Le Bec, l'actuel chouchou des faiseurs d'opinion, a du mal à respecter ses engagements. Alors qu'il faisait partie des intervenants invités à débattre, à l'Institut Paul Bocuse, lors d'un colloque sur les capitales « touristico-gastronomiques » dans le cadre des Entretiens Jacques Cartier, notre nouvelle star de la cuisine lyonnaise a fait faux bond. Une nouvelle fois. On se souvient qu'il avait également oublié de venir -alors qu'il avait donné son accord- à un interrogatoire à l'à KGB. Accessoirement, il avait oublié de s'excuser. Certains affirment qu'il a pris la grosse tête. D'autres prétendent qu'il serait timide. Pourquoi pas ? Disons qu'il a des problèmes avec la politesse et qu'il a des progrès à faire pour être une vedette plutôt qu'une starlette capricieuse. Et n'en parlons plus.

 

Jean Michel Daclin, notre Buster Keaton lyonnais, adjoint au rayonnement était quant à lui bien là. Triste comme un jour sans pain. Lugubre. Mâchoires serrées. Manifestement en service commandé. Il faut dire que notre adjoint, volontiers sectaire, est envieux des succès d'Alain Bideau, fondateur et animateur des Entretiens Jacques Cartier. Et ce n'est pas le bide essuyé par son piteux et coûteux « Forum pour une mondialisation responsable », un Davos du pauvre, qui va arranger les choses. Daclin, donc, était là. Il aurait mieux fait de ne pas venir tant ce qu'il raconta était convenu, insipide et quelquefois à la limite du n'importe quoi.

 

Guy Lassausaie, brillant, sincère, authentique avait remplacé au pied levé Nicolas Le Bec. À la différence d'un Daclin besogneux, il démontra que nos chefs avaient des choses à dire et les disaient bien. Le discours des Montréalais présents à la tribune était très intéressant. Il faut dire que les Québécois sont des maîtres es-communication touristique. Seuls les Irlandais savent faire aussi bien. Transformant des pays sans grand relief et relativement ennuyeux en paradis de cocagne. Aimé Denis Trouxe, actuel président de l'Office de Tourisme, aura on l'espère fait son profit des expériences et du savoir-faire de nos cousins d'Amérique. Pas si sûr, car il a passé son temps à somnoler. L'âge sans doute. Dommage !

 

Car, si Lyon dépense beaucoup d'argent pour sa pub intra-muros il y aurait beaucoup à redire sur la communication en France et à l'étranger. Il faut dire que lorsque l'on doit subir dans son équipe les oukases d'Yvon Deschamps et d'Etienne Tête qui empêchent Collomb de dégager les budgets nécessaires pour une communication digne d'une ville comme Lyon, on ne peut pas espérer grand chose. Raymond Barre, pourtant peu soucieux de communication et près de ses sous, avait su convaincre ses adjoints de se donner les moyens de communiquer en France et à l'étranger. Il sera intéressant de voir les projets en la matière de Collomb et Perben dans leurs prochains programmes. Encore que, on le sait, les programmes n'engagent pas à grande chose.

Au fait, où en est le festival du Premier film que nous avait promis Gérard Collomb dans son programme électoral de 2001 ?

Vous souhaitez réagir à cette chronique : justin@lyonpeople.com
 

 à suivre, Chronique satirique du 27 novembre 2006