Les humeurs de Justin Calixte

Chronique satirique du 26 février 2007

 

Licenciement

Je déteste Alain Duhamel depuis des années, sa connivence avec les politiques de gauche, de droite, du centre est bien connue. Il est le représentant type avec July des déviances du métier de journaliste. Alors que chacun le sait, le pouvoir corrompt, à droite comme à gauche, en France comme ailleurs. Il n'y a pas une journée sans un nouveau scandale de corruption (En Israël et dans la région Ile de France récemment, en Angleterre il y a peu, en Allemagne et en Suisse il n'y a pas si longtemps). Chaque pays, chaque parti est concerné. Duhamel le sait mieux que personne, il continue pourtant article après article, livre après livre de nier cette évidence. Allez savoir pourquoi. Toujours est-il que son « licenciement provisoire » dépasse l'entendement.

Pourquoi Patrick de Carolis qui avait joué les porte-coton de Bernadette Chirac dans un livre de commande complaisant ne serait-il pas écarté lui aussi ?

A propos de livre de commande, le « journaliste » Pierre Péan qui vient de pondre un bouquin ô combien louangeur sur Chirac. Le voilà déconsidéré à tout jamais. Rappelons juste que ce triste individu avait « révélé » l'affaire des diamants de Giscard. On sait aujourd'hui que ce montage médiatique destiné à tuer l'ex président ne reposait sur presque rien. Décidemment on ne se méfie jamais assez des journalistes.

Colères minuscules
Les « petits » candidats n'aiment pas qu'on les appelle ainsi. Dieu sait pourtant qu'ils sont « petits ». Ils sont même minuscules. Ils parlent aux quatre vents pour se plaindre du système de parrainage qui empêche le premier quidam venu de se présenter aux présidentielles. Plusieurs d'entre eux, l'autre jour, sont même allés jusqu'à déclarer à la télé que « le peuple de France » ne supporterait pas pareille atteinte à la démocratie ». Certains de ces petits candidats ne dépassent pas à ce jour les 0,5% dans les sondages. Le plus gros d'entre eux est à 2,5%. Ces braves gens devraient aussi se demander si les élections présidentielles ne sont pas faites pour élire un président et non pas pour exprimer leurs états d'âme et autres idiosyncrasies de mégalos aux petits pieds. Ils n'ont qu'à créer un blog. Ou peuvent également postuler pour récupérer ma chronique.

Si vous souhaitez réagir à cette chronique : justin@lyonpeople.com

 

 à suivre, Chronique satirique du 12 février 2007