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16 décembre 2002

 

Miss France 2003  :
Quand Foucauld pète les plombs !

 

 

Quelle rigolade samedi soir à l'élection de Miss France, retransmise par TF1 en direct du Palais des Sports : ce qui s‘annonçait comme une soirée plate et ringarde s'est transformée en show jubilatoire : Un grand moment de télé !

 

Tout avait pourtant démarré comme en 40... Geneviève et Xavier de Fontenay à la  baguette, Foucault toujours fidèle au poste, des Miss aux tenues d'un autre temps, des chorégraphies qui auraient fait fureur à la cour de Georges V...

 

Et bien sûr une tonne de bons sentiments, de remerciements, de congratulations, voire de brosse à reluire, sans oublier un zeste de démagogie... La routine quoi ! Mais cette grosse mécanique bien huilée s'est enrayée au moment du passage sur scène de Pascal Obispo, qui devait chanter en duo avec Youssou N'Dour... En vieux routard du petit écran, « MC Jean-Pierre » annonce les artistes, et comble de l'imposture, tend même le bras, comme s'il les accueillait sur le plateau.

 

Seul hic : le duo avait été enregistré dans l'après-midi, et fut donc diffusé en « faux-direct » sur l'écran vidéo... Classique et prévisible à 1ère vue, mais pas pour tout le monde : le procédé déclencha un véritable tollé du public. Un public s'estimant purement et simplement arnaqué, après avoir payé sa place de 28 à 58 euros. Huées, sifflets... Tout y est passé, on a même cru à un moment avoir droit au fameux « remboursez ! ».

 

Du coup, vent de panique sur la Prod : le chauffeur de salle (ci-contre) tenta bien de calmer le jeu pendant la coupure pub (en expliquant que ce procédé était couramment utilisé lors des émissions télés), mais la vindicte populaire était trop forte... Pas moyen de se faire entendre. Du coup, Jean-Pierre himself dû mettre la main à la pâte : Il tenta alors de justifier l'absence d'Obispo, en évoquant d'obscures obligations professionnelles et en y ajoutant cet argument implacable : « Il valait mieux l'avoir en enregistré que pas du tout... pensez aux millions de téléspectateurs de TF1 ! ».

 

A défaut de gagner des millions, il y gagnera les foudres du public ! Quel régal alors de voir l'animateur, d'ordinaire si lisse, poli et consensuel sortir de ses gongs et s'en prendre au public. Morceaux choisis : « Mais laissez moi parler, merde alors ! » « Ceux qui gueulent ne m'ont pas dit merci quand j'ai demandé à Johnny de dire 2-3 mots » ou encore « On enchaîne, on a pas que ça à faire »... Rien que pour ça, ça valait le détour !

 

Il faut dire que le public de Gerland avait été déjà bien échauffé par les problèmes d'organisation, et notamment de placement dans un Palais des sports dont la configuration n'est pas vraiment idéale pour ce type de soirée. La pilule était difficilement passée, et ce malgré les plates excuses de la production...

 

Enfin pour couronner le tout, et pour ajouter encore un peu d'huile sur le feu, la cerise sur le gâteau est signée Geneviève de Fontenay. La dame au chapeau - qui fut d'ailleurs la véritable star de la soirée, par son aisance sur scène, son humour et sa sincérité - n'hésite pas à envoyer sa propre torpille à destination d'Obispo : « C'est pas normal de ne pas être sur scène. S'il n'était pas libre, il n'avait qu'à le dire ! Johnny Hallyday est bien venu... Je comprends le public qui a payé pour voir ce qui était annoncé ! ».

 

Comme quoi, le monde merveilleux des Miss est plein de surprises... En tout cas, des soirées comme ça, nous, on en redemande !

 

 


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A suivre, Vairelles, tête de turc de l'OL
 

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Le café réchauffé c'est terminé

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