Manifestation monstre
Le samedi 1er
juin, les Lyonnais étaient appelés une nouvelle fois à manifester contre
le fascisme.
Grosse mobilisation
puisque j'ai personnellement compté 73 personnes. Dommage que cette foule
impressionnante n'ait pas été aussi unie qu'on l'eût souhaité. Il faut
dire que de nombreuses associations ou groupuscules d'horizons différents
avaient répondu à l'appel du 1er juin : le CAFAR, la CNT, Act
Up, la Fédération anarchiste et quelques autres avaient mobilisé leurs
troupes pour ce grand rassemblement.
73 personnes ! Si
avec ça, le fascisme passe, c'est à désespérer de la République.
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Denis Trouxe recasé
Notre retraité de
luxe vient de se faire élire membre du bureau de l'Office du Tourisme
(en attendant mieux ?). Ce n'est pas la première fois qu'un publicitaire
figure dans l'organigramme de l'Office.
Il y a 3 ans, avant
la compétition d'agences pour la campagne "Lyon, Patrimoine de
l'Humanité", Michel Hébert s'était fait élire. Après que son agence
ait perdu la compétition qu'elle avait cru gagner, il se dépêcha de
démissionner.
Espérons que les
talents de Denis Aimé profiteront plus longtemps à l'Office du Tourisme.
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La France a bobo
20 euros la
consultation. Rien à dire. C'est moins cher que le plombier ou
l'esthéticienne. En plus, c'est remboursé ! Ça va réconforter les médecins
qui en avaient bien besoin, mais augmenter le trou de la Sécurité Sociale.
On nous rabâche
qu'il n'y a pas de solution. Il y en aurait pourtant bien une qui
règlerait la surconsommation de médicaments par les recordmen du monde que
sont les Français, les consultations abusives, le trou de la Sécu... Que
sais-je encore ! Allez, je vous la donne mon idée : on fait toujours payer
20 euros au malade ou au malade imaginaire, mais la Sécu ne rembourse pas
plus qu'avant. Donc, le coût pour le patient s'en trouve augmenté. Ça ne
sera pas ruineux pour autant, grosso-modo une place de cinéma. Mais au
moins, ceux qui vont chez leur médecin pour le moindre pet de travers,
réfléchiront à deux fois.
Moins de
consultations = moins de prescriptions = moins de médicaments = plus de
responsabilisation des Français. Pas con ? Non ? Soyez rassurés, cette
mesure n'a aucune chance d'être prise. Le feuilleton peut continuer et
l'exception française perdurer.
Enfin, moi, ce que
j'en dis !
Justin Calixte
A suivre, ma petite revue de
presse
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