L'humeur satirique de
Justin Calixte - Lundi 3 juin 2002
Loft scories
Entendu lors des
élections présidentielles devant le bureau de vote de la Mairie annexe de
l'Hôtel de Ville par un de ces jeunes gens venus défendre la République en
danger : "On met le bulletin de qui ? Celui qu'on élimine ou celui
qu'on veut garder ?". C'était pourtant facile ; il n'y avait à choisir
qu'entre Le Pen et Chirac et on lui avait donné la réponse
avant. Mais, comment va-t-il faire avec plusieurs candidats ?
Moi, à la place de
Gilles Buna, j'enverrais mes copains des Pentes devant les bureaux
de vote pour bien expliquer la marche à suivre aux électeurs de la 25ème
heure qui ont fait le plus gros de leur éducation civique devant Loft
Story.
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Martine Roure, dame patronnesse
Martine Roure,
baptisée "la diva d'Yvon" par les apparatchiks du PS (elle doit sa
carrière au fait qu'elle est à la ville, la concubine d'Yvon Deschamps,
homme d'influence s'il en est dans la maison de maçon socialiste). Martine
Roure, disais-je, baptisée également "Tartine Mariole" par ses
adversaires de droite, Martine Roure ci-devant députée européenne et
adjointe à la mairie centrale, jouait les dames patronnesses ce dernier
week-end à la grande braderie-vide-greniers de Montchat.
Une méchante langue
qui passait par là ne pût s'empêcher de lancer à la cantonade : "Elle
est à vendre, elle aussi ?" (il est vrai que la gauche est
actuellement à brader) Un commerçant que je ne citerai pas (Martine est
très susceptible et très rancunière), rétorqua en se marrant : "Vous
n'y pensez pas, elle coûte beaucoup trop cher !" Je me demande si
Gégé ne pense par un peu la même chose ?
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Desbazeille et Philip, duo en bas
On vous en a averti
par ailleurs, les pronostics seraient en train de s'inverser dans la 4ème
circonscription. Dame Chevassus pourrait emporter le morceau face
au couple contre-nature Philip-Desbazeille qui n'ont jamais
pu se voir en peinture et éprouvent l'un pour la plus grande aversion.
Le problème en
cas d'échec de ce tandem qui véhicule tant de haine, c'est qu'on ne saura
jamais qui est responsable : Philip ou l'acariâtre Desbazeille, surnommée
"la Mère casse-pieds" lorsqu'elle était proche de l'Amer Noir.
suite de la chronique
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