Frémeaux fait frémir...
Marco Ferreri,
Carax, Zulawski et autres réalisateurs sulfureux, ont été on
ne sait trop pourquoi, promus par une critique cradingue à la recherche de
frissons inavouables. Plus tard, quand on revoit leurs films qui ont perdu
tout effet provocateur - entre temps, on a fait bien pire - on peut les
juger pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire des navets. Cet "Irréversible"
n'attendra pas si longtemps pour être considéré pour ce qu'il est : un
film sans intérêt et prétentieux, avec une bande son à ch... des images
bâclées... un scénario de m...
"C'est voulu !"
vous
diront quelques critiques éclairés. Laissez-les à leurs fantasmes de
déglingues. Ce film n'est même pas scandaleux, il est mauvais. Le scandale
est de l'avoir sélectionné à Cannes pour justement faire frémir le
bourgeois et le cinéphile endormi. Thierry Frémaux, à force de ne
pas surveiller ses fréquentations, file un mauvais coton. Le film sera
sans doute responsable de nouveaux viols. Sans que personne ne se sente
coupable. Mais que ne ferait-on pas pour épater le bourgeois !
Bref, pour conclure,
ce film moitié nase, moitié nazi ne mérite pas mieux qu'une critique
d'ordre sémantique. Son réalisateur (malade mental ?) se nomme Gaspar
Noé. Gaspard est le vieux synonyme argotique du mot rat ; quant à Noë,
s'il renvoie au déluge, il évoque évidemment le naufrage.
Irréversiblement.
Enfin, moi, ce que
j'en dis !
A suivre ma petite revue de
presse
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