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/ JUSTIN CALIXTE



21 octobre 2002

 

Le Monde cadré

 

Grosse colère de Brunet-Lecomte contre le journal "Le Monde", dans le dernier édito de Lyon. Le quotidien du soir, comme on dit chez les notables du Sénat, est remis sévèrement à sa place. Une critique sévère mais ô combien justifiée. Quelques extraits pour le plaisir :

"Dans les années 70, Le Monde, pendant des mois, a chanté les louanges de Pol Pot qui, lui, ne cachait pourtant pas son jeu quand il a pris le pouvoir au Cambodge. Mais Le Monde appelait ça à l'époque "une libération".

Le Monde a encore fait preuve de son infaillibilité en réalisant un compte-rendu excessivement prudent au début de l'affaire du sang contaminé (500 morts). Et pour cause, le journaliste qui rendait compte de cette affaire était salarié du centre de transfusion sanguine dirigé par le fameux Docteur Garetta !

Si on vous parle de la véritable croisade déclenchée par Le Monde quand les quotidiens gratuits ont débarqué en France, il y a un an. L'horreur absolue pour Le Monde, qui s'est insurgé au nom de la déontologie... Et puis, quelques semaines plus tard : silence, plus rien sur ces maudits gratuits. Et pour cause, Le Monde s'était vu confier l'impression d'un de ces quotidiens gratuits.

On refuse de jouer, par exemple, à ce petit jeu pervers qui consiste, comme Le Monde, à faire relire systématiquement les interviews des personnalités interviewées."

 

Et encore, Brunet-Lecomte n'évoque pas la localière du quotidien donneur de leçons.

Elle ne fait pas relire ses interviews puisqu'elle préfère publier des infos non vérifiées qui s'appuient sur des rumeurs plutôt que sur des faits. Histoire d'être bien vue du microcosmique landernau médiatique lyonnais.

 

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Trouxe, sans papiers

 

Ce pauvre Trouxe souffre d'être devenu un "sans papier médiatique" (plus personne ou presque ne fait désormais un papier sur lui, excepté moi, de temps à autre).

Il ne supporte pas que l'on puisse contester son grand-œuvre : je veux parler des Subsistances. Il ne supporte pas davantage de ne plus être sous les feux de la rampe.

Aussi répond-t-il dans le dernier Lyon Mag à ceux qui le critiquent, en sollicitant même une interview (le monde à l'envers). Il tape fort sur ses copains de la gauche bobo, aujourd'hui au pouvoir :

"Les justifications utilisées pour démolir ce projet patrimonial et culturel reposent sur des bases fausses, des allégations incomplètes et spécieuses, des oublis volontaires. Elles sont à inscrire au registre de la désinformation pratiquée par certains membres de l'équipe municipale (...).

Un droit de réponse dans Lyon Mag sera forcément très incomplet (...). Une interview conviendrait peut-être mieux. D'autant plus que je ne suis plus soumis au droit de réserve."

 

On sent comme une menace. Gageons que son copain Jean-Olivier Arfeuillère lui ouvrira bientôt largement ses colonnes pour qu'il puisse s'exprimer tout à loisir. Le copinage étant désormais une des deux mamelles qui alimentent les relations entre le monde politique et le petit monde médiatique. L'autre mamelle ? A vous de deviner.

 

 

Suite de la chronique

 


 

 

Le café réchauffé c'est terminé

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