Arrêt sur image
A voir toutes
affaires cessantes - on peut craindre qu'il ne tienne pas l'affiche - le
film jubilatoire de Pierre Carles. Un Lyonnais si je ne m'abuse.
Incontrôlable. Iconoclaste. Il a consacré sa vie à dénoncer le mensonge,
l'affabulation, la manipulation de gens de pouvoir, notamment de ses
confrères journalistes ou animateurs de télévision.
A ce titre, il se
retrouve chez Ardisson, Dechavanne et quelques autres, avant d'être chaque
fois viré. Il se retrouve naturellement au démarrage de "Arrêt sur
image" avec son copain Daniel Schneiderman, avant de se fâcher avec
lui. Son dernier film dénonce le "respectable" Schneiderman,
accessoirement journaliste au Monde, ça ne surprendra personne. Il
démontre ce qu'il appelle les "impostures" et les manipulations du faux
Monsieur Propre de la télé, et la farce audiovisuelle que constitue
l'émission la plus jésuite de la télé.
"Enfin pris",
c'est le titre du film. Il est hilarant. Ne le ratez pas car bien sûr, il
ne passera pas l'hiver et ne sera jamais diffusé à la télé. Pas même sur
Arte et La Cinq, pourtant tellement exemplaires.
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Kicéti (bis)
Merci aux petites
mains qui veulent bien m'envoyer les nouveaux surnoms que l'on attribue à
nos élites basées à l'Hôtel de Ville.
Le premier qui a des
airs de contrepet : c'est "le pâle chauve-souris". Ne comptez pas sur moi
pour vous révéler l'identité du récipiendaire. Ceux qui supportent au
quotidien son inefficacité criante et ses tartufferies quotidiennes le
reconnaîtront aisément.
Doublet, à la Courly,
vient d'hériter lui aussi d'un nouveau surnom (monsieur les collectionne).
Depuis qu'il postule à la Direction de "Lyon-Parc-Auto", on l'appelle
"la maldonne des parkings".
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Elections bidons
Puisque Raffarin est
en train d'imaginer de nouvelles lois, pourquoi ne pas en inventer une qui
annulerait les élections en cas d'abstention trop importante ?
Aux dernières
élections cantonales, les Lyonnais et les Villeurbannais se sont abstenus
à près de 80 %. Le résultat du deuxième tour aura-t-il un sens ? On a le
droit de se gratter la tête. Cela veut-il dire que les candidats ne
valaient pas tripette, que les électeurs considèrent déjà le niveau
départemental comme obsolète ou tout simplement que le monde politique ne
les intéresse plus ?
En tout cas, notre
démocratie est bien malade. Faute de mesures drastiques, elle risque de ne
pas durer longtemps.
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