Vous intégré ensuite
l'université lyonnaise...
J'ai fait deux années de philo donc un Deug. J'ai obtenu
mon Deug de Philo et j'ai suivi les 5, 6 premiers mois de licence mais je
en suis pas allé au bout.
Avant d'obtenir le
diplôme de l'Ecole hôtelière de Genève. On voit mal le rapport...
Dès l'âge de 16, 17 ans, pour gagner ma croûte, je me suis
retrouvé serveur en extra à droite à gauche. Mon premier job a été serveur
chez Pizza Pino sur les Champs Elysées ! Je gagnais donc ma croûte et puis
mon père était assez radin sur les pourboires mensuels ! Quand je me suis
retrouvé en fac sur Lyon, j'ai continué à faire des extras dans la
restauration et notamment rue Mercière. Ma destinée était d'être prof de
philo et, pendant mes études je me suis retrouvé à faire des extras dans
la restauration.
Et ça vous a vraiment plu ?
Il y a eu un concours de circonstance. Je me suis retrouvé
en année de licence où j'ai rencontré la mère de mes enfants qui était en
Deug de Langues. On a décidé de se marier très vite : j'ai du la
rencontrer en mars et on s'est marié en juillet de la même année ! J'ai
donc abandonné la licence de philo et je me suis mis à plein temps comme
serveur au Mercière chez Jean-Louis Manoa.
Vous avez débuté votre
carrière comme serveur au Bistrot de Lyon puis chez Manoa...
Jean-Claude Caro ne s'en souvient pas. Il n'y avait qu'un
restaurant à l'époque qui était non seulement un restaurant branché mais
aussi de qualité c'était le Bistrot de Lyon. Il y avait également le
Mercière. La rue Mercière était la rue où les Lyonnais se déplaçaient et
se rendaient pour sortir le soir. En 1988, je me retrouve associé avec
Jean-Louis Manoa sur le Mercière mais on ne s'entend pas sur la manière de
travailler.
C'est alors que vous
décidez de voler de vos propres ailes.
Je me retrouve en 1991, au décès de mon papa qui meurt d'un
cancer des poumons, à toucher une certaine somme d'argent... qui n'est pas
celle du tout que les gens pensent que j'ai touché puisque mon père était
un simple salarié basique. Mais je touche une somme qui m'a permis
effectivement d'acheter un restaurant complètement quelconque rue
Mercière. Notamment à côté du Mercière et du Bistrot de Lyon, j'avais donc
un emplacement terrible. J'ai donc exploité ce restaurant tant bien que
mal, c'est-à-dire avec peu d'expérience notamment en gestion et je me suis
retrouvé très vite sur le carreau !
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