. P E O P L E ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS 
OL PEOPLE
CORRESPONDANCE
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LYON LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LYON
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

JUSTIN CALIXTE

INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... Presse
/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

 

A ce moment là qui parle ? Marc Fraysse ou Jacques Chirac ?

Marc Fraysse car Chirac m'a abandonné ! Parce qu'un soir à Brioude, je lui ai dit dans les yeux qu'il était sourd et aveugle : « Tu n'entends pas le peuple de droite qui t'a élu et qui est mécontent et tu es aveugle parce que tu ne reconnais plus tes amis ». Il ne m'a jamais pardonné ça. Quand Charles Millon a voulu créer son parti politique, j'ai dit : « Je m'en vais ! » Si aujourd'hui Collomb est maire de Lyon, c'est parce que Millon a été candidat. Si Millon m'avait écouté, il restait Député Maire de Belley. On avait notre droite, on était précurseurs par rapport à l'UMP, aujourd'hui il serait ministre. Mais il a écouté ceux qui lui on fait croire qu'il pouvait être candidat aux présidentielles de 2002. Il y en a un paquet qui lui ont dit ça.

 

Vous reste-t-il encore quelques amis ? Lesquels ?

Beaucoup. Quand je vais dans une manifestation grand public, je crois que j'ai embrassé 50% de la salle. Y a que des gens qui m'aiment bien. Ils disent : « il est un peu fou, atypique mais il est sincère ». Mes amis, ce sont mes électeurs. Les militants, les gens simples, qui sont comme moi qui ont du cœur. Ceux qui sont mes ennemis sont ceux qui sont des stratèges, ceux que je dérange. En réalité, quand on veut pas que je revienne à l'UMP à la région, si j'étais nul, on m'empêcherait pas de revenir. Si j'étais un faux-cul, je serais resté avec Charles Millon. J'ai été avec Pasqua, je suis allé avec lui parce que j'étais contre le septennat. Quand il a voulu être candidat contre Chirac, je l'ai quitté. C'est Pasqua qui a trahi parce qu'il a voulu être candidat aux présidentielles.

 

Pas beaucoup de noms à citer pour vos amis...

Jean Besson, Christian Philip, Alain Juppé, Jean-Louis Debré, des artistes comme Francis Perrin. Gérard Angel qui est ami, même Gérard Collomb et Charles Millon restent des amis.

 

Comment cela se matérialise-t-il ?

Par des invitations, par des relations, par des poignées de main, par une bise, par des choses simples.

 

Parlons de Christian Philip ! C'est le jour et la nuit avec vous... Comment se fait-il que vous soyez amis ?

Parce que c'est un homme de cœur, on n'a pas la même culture parce que l'on n'a pas eu la même vie. Il a vécu dans les dorures de la république, moi j'ai vécu dans les bas-fonds de la république. C'est un mec généreux, travailleur, c'est un type extraordinaire.

 

Qu'est-ce que vous vous racontez pendant vos dîners en tête à tête ?

Il est plus drôle que vous ne le pensez. Si les Lyonnais le connaissaient comme je le connais, ils découvriraient un type exceptionnel, mais il a une grande pudeur. Il est d'une éducation qui fait qu'on a l'impression qu'il a un balai dans le cul, alors que c'est un type généreux, intelligent et fidèle. Ça aurait été un grand Maire pour Lyon. Il est fait pour faire de la politique comme moi je suis fait pour faire de la danse classique.

 

Et des ennemis déclarés ?

J'ai des ennemis dans le microcosme... Ceux qui ont peur que je revienne ! (rires)

 

 

 

Suite de l'interview