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23 septembre 2002

 

Michel Blanc prend de la bouteille...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



De notre correspondant Julien

Le Blanc nouveau est arrivée. L'ex-bronzé s'est affiné avec le temps et sa dernière réalisation « Embrassez qui vous voudrez » apparaît comme une bon cru. Récit de sa promo lyonnaise dans les salons du Hilton.

 

C'est habillé de noir et de cuir que notre blagueur professionnel débarque au Hilton. Karin Viard, également de noir vêtue, accompagne docilement le réalisateur. Michel Blanc, à l'instar de son ami Gérard Jugnot, s'est rasé la moustache pourtant si célèbre au début des années 80. Le crâne semble avoir eu droit au même coup de serpette.

 

Notre tondu sort de la célèbre bande du Splendid qui regroupe : Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Christian Clavier, Marie-Anne Chazelle... La réussite collective leur sied bien. Seulement Michel Blanc veut réaliser un film en solo. L'aventure démarre en réalisant en 1984 « Marche à l'ombre » avec Gérard Lanvin en guest star. Le film est un succès et notre homme se lance avec bonheur dans la publicité. Ce qui lui permet de s'offrir des cours de réalisateur.

 

Il faudra attendre 10 ans pour voir surgir sa deuxième œuvre « Grosse fatigue ». Et comme toujours il prend son acteur préféré pour le premier rôle : himself ! Alors grosse tête ou égocentrisme ? On imagine mal des raisons bassement matérielles...

 

Il se déclare détaché de toute famille du cinéma et en refuse le concept. Cela lui apporte une grande liberté : celle de tourner un film par décade ! Au départ de sa carrière, il formait pourtant une famille de cinéma avec la bande du Splendid et le réalisateur Patrice Leconte. Une brillante collaboration qui s'est révélée fructueuse sur de nombreux films. Peut être a t-il oublié avec le temps ? 

 

Comme tout artiste dans l'âme, il dénonce le côté mercantile du cinéma. Il regrette d'ailleurs que certaines aventures des bronzés  ressortent en DVD, déclarant sans

ambages : « Des gens ont encore de la thune à se faire ! ». Une réflexion bien innocente de la part d'un réalisateur qui vient vendre son film aux journalistes de « province ». Renierait-il la belle époque du Splendid ? Pas du tout, selon lui, il pense même à un nouveau projet avec Balasko. Elle décroche un co-premier rôle et rien d'autre. Michel reste seul maître à bord !

 

En fin de conférence de presse, un journaliste sans gêne demanda cinq autographes à la star. Notre  « bronzé » ne rechigne pas la corvée. Promo oblige ! Ce qui n'est pas du goût de Sandrine Van Den Broeck, responsable de l'UGC Ciné Cité. Cette dernière prends le fautif à part et lui fait comprendre fermement qu'il n'est pas de bon ton d'agir comme un fan et qu'il doit rester à sa place de journaliste lors des rencontres presse. Pour éviter tout incident futur, notre zélée Sandrine relève le nom du sans-gêne pris en flag. Espérons pour ce dernier aucune radiation.

 

L'altercation ébranle plusieurs confrères de presse qui n'en reviennent toujours pas. Enterrons la hache de guerre pour que la prochaine rencontre se déroule sans accroc. Love and peace !
 


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A suivre, Petite forme pour notre Johnny national !
 

 

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