Michel Blanc prend de la bouteille...
De notre correspondant Julien
Le Blanc nouveau est arrivée. L'ex-bronzé s'est affiné avec le temps et sa
dernière réalisation « Embrassez qui vous voudrez » apparaît comme une bon cru.
Récit de sa promo lyonnaise dans les salons du Hilton.
C'est habillé de noir et
de cuir que notre blagueur professionnel débarque au Hilton. Karin Viard,
également de noir vêtue, accompagne docilement le réalisateur. Michel Blanc, à
l'instar de son ami
Gérard Jugnot, s'est
rasé la moustache pourtant si célèbre au début des années 80. Le crâne semble
avoir eu droit au même coup de serpette.
Notre
tondu sort de la célèbre bande du Splendid qui regroupe :
Thierry
Lhermitte, Gérard Jugnot,
Josiane
Balasko, Christian Clavier, Marie-Anne Chazelle... La
réussite collective leur sied bien. Seulement Michel Blanc veut réaliser un film
en solo. L'aventure démarre en réalisant en 1984 « Marche à l'ombre »
avec Gérard
Lanvin en guest star. Le
film est un succès et notre homme se lance avec bonheur dans la
publicité. Ce qui lui permet de s'offrir des cours de réalisateur.
Il faudra
attendre 10 ans pour voir surgir sa deuxième uvre « Grosse fatigue ». Et
comme toujours il prend son acteur préféré pour le premier rôle : himself !
Alors grosse tête ou égocentrisme ? On imagine mal des raisons bassement
matérielles...
Il
se déclare détaché de toute famille du cinéma et en refuse le concept. Cela lui
apporte une grande liberté : celle de tourner un film par décade ! Au départ de
sa carrière, il formait pourtant une famille de cinéma avec la bande du Splendid
et le réalisateur Patrice Leconte. Une brillante collaboration qui s'est révélée
fructueuse sur de nombreux films. Peut être a t-il oublié avec le temps ?
Comme
tout artiste dans l'âme, il dénonce le côté mercantile du cinéma. Il regrette
d'ailleurs que certaines aventures des bronzés ressortent en DVD, déclarant sans
ambages : « Des gens ont encore de la thune à se faire ! ». Une réflexion
bien innocente de la part d'un réalisateur qui vient vendre son film aux
journalistes de « province ». Renierait-il la belle époque du Splendid ? Pas du
tout, selon lui, il pense même à un nouveau projet avec Balasko. Elle décroche
un co-premier rôle et rien d'autre. Michel reste seul maître à bord !
En fin de conférence de
presse, un journaliste sans gêne demanda cinq autographes à la star. Notre
« bronzé » ne rechigne pas la corvée. Promo oblige ! Ce qui n'est pas du goût de
Sandrine Van Den Broeck, responsable de l'UGC Ciné Cité. Cette dernière
prends le fautif à part et lui fait comprendre fermement qu'il n'est pas de bon
ton d'agir comme un fan et qu'il doit rester à sa place de journaliste lors des
rencontres presse. Pour éviter tout incident futur, notre zélée Sandrine relève
le nom du sans-gêne pris en flag. Espérons pour ce dernier aucune radiation.
L'altercation ébranle plusieurs confrères de presse qui n'en reviennent toujours
pas. Enterrons la hache de guerre pour que la prochaine rencontre se déroule
sans accroc.
Love and
peace !
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